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Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner. [PV Mylène]

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Jeu 21 Juil - 10:08
La renarde dans les bras, Alec arriva devant un immeuble qui, s’il n’était pas délabré, il n’était pas bien entretenu non plus. Le quartier, d’ailleurs, était dans le même état. En s’y promenant, on avait difficilement un sentiment de sécurité. Cependant, c’était là où le jeune humain habitant et pour le moment, il n’avait jamais eu le moindre problème dans le voisinage.

Entrant dans l’immeuble, il monta plusieurs étages avant de s’arrêter à l’un d’eux et de s’engager dans le couloir. Autant la cage d’escalier que le couloir ne présageait rien de bon. Alec, qui détonnait un peu avec ses beaux vêtements dans cet univers mal entretenu, ne se serait pas étonné que la jeune hybride ne se sente pas en sécurité et cherche à s’enfuir. Néanmoins, se disait-il, justement parce qu’il n’avait pas l’air de quelqu’un vivant ici, personne ne viendrait le chercher ici. Car si on la cherchait, on rechercherait aussi le jeune humain qui n’avait pas manqué de se faire remarquer en l’aidant. Mais aussi, justement parce qu’il détonnait, on le connaissait et reconnaissait dans le coin. Il suffirait juste que les autorités tombent sur le bon indicateur pour que leur sécurité soit compromise.

La porte devant laquelle l’homme s’arrêta ne payait pas de mine non plus. Mais lorsqu’il l’ouvrit, elle donnait sur un appartement différent de ce dont on aurait pu s’attendre. L’appartement était propre et surtout, bien entretenu. Ce n’était pas Byzance, il n’était ni grand, ni fastueusement meublé, il était même plutôt encombré. Referment soigneusement la porte derrière lui, Alec pénétra dans l’appartement et déposa délicatement la renarde sur le lit qui trônait au milieu de la pièce, la laissant emmitouflée dans sa cape.

« Il serait peut-être préférable que vous vous retransformiez en humaine, pour que je puisse vous soigner. »

Quittant la pièce principale pour la petite salle de bain, il récupéra ce qui pouvait l’aider à la soigner. Ayant une légère habitude à se blesser en cuisinant, il ne manquait jamais d’avoir un nécessaire de premiers soins. Remplissant une petite bassine d’eau tiède pour nettoyer les blessures de l’hybride, il retourna dans la pièce principale et s’assied au bord du grand lit sur lequel il déposa tout ce qu’il avait récupéré.
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Jeu 21 Juil - 13:36

     
Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner

     
Feat Alec Di Luce

Le temps qui passa me parut court. Extrêmement court. Les yeux fermés, je n'avais pas vu les rues défiler et encore moins les lieux dans lesquels nous venions d'arriver. Ce n'est lorsqu'il me sembla qu'il ouvrit une porte que je fis l'effort d'ouvrir mes yeux. Ce que je vis ne m'aidait pas à garder mon calme, mais j'avais l'impression que toutes mes forces m'avaient abandonnées, ne me laissant pas assez d'énergie pour me rebeller et partir. Je me contentai donc de me laisser porter, détaillant chaque délabrement des murs alors que l'humain montait toujours plus haut. On avait l'impression que les habitants s'étaient défoulés sur chaque mur, que ce soit par la force ou en utilisant des bombes de couleur pour écrire des mots dont je ne saisissais pas le sens. Tout fut différent lorsqu'on passa le pas d'une seconde porte. Les lieux, cette fois, étaient propres et bien entretenus. C'était comme si nous venions de changer de monde. Perturbée, je regardai autour de moi et bougeai les oreilles comme des antennes pour mieux connaître mon environnement. Toujours emmitouflée dans ma cape, je sentis qu'on me coucha sur quelque chose de moelleux après quelques pas.

« Il serait peut-être préférable que vous vous retransformiez en humaine, pour que je puisse vous soigner. »

Sur ces mots, il partit dans une autre pièce. Il était drôle! J'avais eu tant de mal à reprendre ma forme animal et voilà qu'il fallait que je fasse le chemin inverse? Je soupirai bruyamment en commençant à me concentrer. J'avais tant de mal à le faire que je ne réussis que lorsqu'il revint avec une boîte à pharmacie que je ne voyais que comme une boîte banale qui pouvait contenir n'importe quoi. Couchée sur le côté droit, j'étais recroquevillée sur moi-même, ma main accrochant mes vêtements au niveau de mon coeur. Au dessous, une fine blessure profonde saignait doucement et me lancer fortement. La flèche responsable de cela s'était enfoncée assez profondément et, parce que je m'étais débattue comme une diablesse, elle avait fait bien des dégâts lorsqu'on me l'avait retirée. J'avais, en plus de cela, refusé des soins pendant plusieurs jours, ce qui rendait la guérison assez difficile. Voilà pourquoi j'étais couchée en position fœtal- avec une expression de douleur infinie.
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Mer 3 Aoû - 13:04
Lorsqu’Alec entra dans son appartement avec la jeune renarde, il ne put manquer de la remarquer intriguée par ce changement soudain d’environnement. Bien sûr, se dit-il, en voyant les parties communes de l’immeuble, elle n’aurait pu que croire qu’il vivait dans un taudis.

Après l’avoir couchée sur le lit et être parti chercher la trousse de soins, l’humain revint aux côtés de l’hybride qui était redevenue humaine. S’asseyant sur le lit, il l’examina difficilement. Recroquevillée comme elle était, il ne pouvait pas bien discerner la blessure. Il voyait le sang, mais ne pouvait supposer que de l’emplacement de l’origine.

« Je vais vous toucher, vous mettre sur le dos, d’accord ? Sans cela, je ne peux pas vous soigner. »

Sans attendre de réponse, il la manipula doucement, l’allongeant sur le dos. Ainsi, il pouvait voir d’où venait le sang. Tout autant doucement, il remonta les vêtements de la demoiselle avec pudeur, juste assez pour pouvoir découvrir la plaie. En même temps, il la couvrit de la couverture qui se trouvait sur son lit, histoire qu’elle n’attrape pas froid. Il ouvrit la boîte à pharmacie et mit un peu d’alcool sur une compresse.

« Ça va vous faire un peu mal, accrochez-vous. »

Il plaça la compresse sur la blessure et frotta doucement, enlevant sang, saleté et désinfectant. Puis il pansa la plaie comme ses pauvres connaissances en médecine lui permettait de le faire.

« Voilà, comme ça vous allez bientôt arrêter de saigner. Mais il vous faut vous reposer, ne pas trop bouger. Ne vous inquiétez pas, je m’occuperais de vous jusqu’à votre rétablissement. »
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Mer 3 Aoû - 21:44

     
Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner

     
Feat Alec Di Luce
Je l’entendis plus que je ne le vis s’approcher de moi. Je sentis le matelas faire un creux à mes côtés sous son poids lorsqu’il s’assit dessus et ressentis son hésitation pendant un instant de me toucher. C’était comme s’il me regardait sans oser m’ausculter. De toute façon, je n’étais pas certaine de vouloir qu’il le fasse. Pourtant, quand il me prévint qu’il allait me tourner pour pouvoir avoir accès à ma blessure je ne lui répondis pas, le laissant faire. De toute façon, il ne me laissa pas le choix et bien que je tentai de me débattre lorsqu’il voulut remonter mon tee-shirt. Pour moi, il était hors de question qu’il me touche ou qu’il se permette de me déshabiller ! Sans vraiment trop utiliser de force ou de technique pour m’immobiliser, il tenta de me calmer pour pouvoir me soigner. Heureusement pour lui, mes forces m’abandonnèrent rapidement et j’avais beaucoup trop de difficultés dues à mon état pour parvenir à me transformer. Il profita que je ne bougeai plus pour monter mon haut de sorte à avoir accès à ma blessure, et cacher ma nudité par la couverture sur le lit. Peu désireuse de m’intéresser véritablement à ce qu’il faisait, je fixai le plafond en me forçant de rester éveillée. Je gardai tout de même mon attention sur ce que j’entendais. Je sus ainsi qu’il ne fit rien qui pourrait me faire mal « volontairement », comme ils disaient. Je ne pus cependant de tenter de me débattre lorsqu’il me prévint que je risquais d’avoir mal. Il fut cependant trop rapide pour que je puisse l’empêcher d’appliquer une compresse qui sentait l’alcool à plein nez sur ma blessure. La brûlure que je ressentis alors me coupa le souffle, étouffant le cri que j’allais pousser. Sentant que je ne pouvais pas bouger, je pris les couvertures pour les serrer au plus fort que je pouvais alors que je serrais les dents.

Une fois que l’opération fut terminée et la plaie pansée, il déclara :

« Voilà, comme ça vous allez bientôt arrêter de saigner. Mais il vous faut vous reposer, ne pas trop bouger. Ne vous inquiétez pas, je m’occuperais de vous jusqu’à votre rétablissement. »

Pour le moment j’étais bien trop fatiguée et transie de douleur pour me permettre de bouger, mais il était pour moi hors de question que je reste jusqu’à ma guérison totale. Même s’il m’avait soignée maintenant, pourquoi ne serait-ce que pour une « juste cause » ? Il m’avait dit qu’il n’avait rien à y gagner… Pourquoi le faisait-il alors ? Ce n’était vraiment pas quelque chose que j’arrivais à accepter de la part des humains. Lentement, je me tournai vers lui et d’une voix faible, haletante, je lui demandai :

- Je ne… Je ne comprends… pas pourquoi… Pourquoi fais-tu ça… pour moi ? Les humains ne sont pas… dignes de confiance… !

C’était ce que je pensais malgré le médaillon fabriqué par mon seul ami disparu que je tenais fermement dans ma main droite après l’avoir discrètement récupéré. Après tout, cet ami humain m’avait abandonnée en disparaissant sans laisser de trace. Et pourtant c’était lui qui avait insisté pour que je revienne dans sa vie ! Je lui en voulais autant que ceux qui m’avaient laissée dans une grange qui avait pris feu, me laissant des cicatrices sur le corps, ou ceux qui m’avaient privés de ma famille alors que j’étais encore toute jeune ! Je détestais les humains pour tout ça et plus encore.
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Sam 20 Aoû - 18:47
La renarde était docile, au grand soulagement de l’humain. Si elle ne bougeait ni ne se débattait, c’était plus facile pour lui de pouvoir la soigner. Cependant, il était plutôt timide, inquiet de ne pas la déranger, de ne pas avoir de gestes déplacés qui pourraient lui déplaire. Néanmoins, avec sa blessure, il était obligé d’avoir des gestes pouvant être interprétés comme déplacés, pour pouvoir la soigner.

Et à cause de ces gestes déplacés, si avant elle ne se débattait pas, elle finit tout de même par le faire. Alec, cependant, ne se laissa pas décontenancé et la força. Il n’aimait pas ça, il ne voulait pas forcer des gens à faire ce qu’ils ne voulaient pas, mais là, il n’y avait pas de choix. Il fallait la soigner. Heureusement, elle était trop fatiguée pour pouvoir se débattre vraiment et il parvint à mettre sa blessure à nue.

Bien sûr, l’alcool lui fut douloureux. Pour l’humain, c’était un supplice de la voir souffrir ainsi, mais c’était nécessaire. Alors c’est rapidement et en espérant ne pas lui faire trop de mal qu’il la pansa. Il comptait s’occuper d’elle jusqu’à-ce qu’elle soit guérie, qu’elle puisse partir sans que sa blessure ne se rouvre, tout du moins.

Doucement, elle se tourna vers lui et lui demanda pourquoi il faisait ça. Une telle question, ça ne l’étonnait pas. Il en avait connu plus d’une. Souvent on lui demandait pourquoi est-ce qu’il prenait sur son temps, sur son argent, pour aider les autres. Sa réponse était toujours la même.

« Parce que vous avez besoin d’aide. Lorsque quelqu’un a besoin d’aide, j’estime qu’il est nécessaire de l’aider et puisque je peux le faire, je le fais. »

C’était une réponse toute simple. Mais pour lui, elle avait dicté toute sa vie. Toute sa vie, il avait aidé les autres à cause de cette croyance qui était la sienne.

Sur ce, il se leva du lit et alla préparer quelque chose dans sa petite cuisine. Ce n'était pas grand chose qu'il préparait, n'ayant pas grand chose, mais sa patiente avait besoin de force et il serait capable de lui donner tout ce qu'il avait pour ça. Un sandwich, c'est tout ce qu'il put lui préparer. Et revenant auprès d'elle, il posa l'assiette sur la table de chevet.

« Vous devez manger. Je vous ai préparé quelque chose. »
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Lun 22 Aoû - 13:46

   
Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner

   
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Sans émettre une seule hésitation, il me répondit le plus naturellement du monde que c’était parce que j’avais besoin d’aide et qu’il était normal pour lui d’aider ceux qui en avaient besoin. Pour être franche, je comprenais le concept mais comment un humain pouvait l’avoir aussi naturellement. La façon dont il le disait me donnait l’impression que c’était comme une raison de vivre pour lui. Moi qui vivais en volant les humains comme pour me venger, je ne parvenais pas à accepter cette situation alors que je la vivais.

Me laissant méditer cela, le jeune homme se leva et alla plus loin. Avec difficultés, je remis mon tee-shirt correctement avant de ramener la couverture sur moi. Faute de pouvoir me transformer, je me reposai en bougeant le moins possible, en me faisant toute petite. Avec un peu de chance, il oublierait ma présence… quoi que cela tourne plus autour du 0,0000000000000000000000000001% qu’autre chose… D’ailleurs, plus rapidement que prévu, mon hôte revint avec un sandwich dans une assiette qu’il posa sur la table de chevet. Il me demanda ensuite de manger en me désignant sa préparation. Peu désireuse de manger ce que me ferait un humain, mais surtout parce que la douleur m’avait totalement coupé l’appétit, je détournai la tête. Je l’imaginai déjà me dire, surtout si je l’avais bien cerné, qu’il fallait que je mange pour pouvoir reprendre des forces. Je me demandais d’ailleurs s’ils pensaient tous que reprendre des forces aidaient réellement à guérir. Pour ma part, je comptais surtout sue le repos… Mouais, je n’allais pas vraiment réussir à me tranquilliser en restant là. Je ne pouvais cependant pas partir maintenant. Et… devais-je réellement me méfier de lui ?

" Les hybrides peuvent être vilains aussi ... Comme un serpent hybride? " Cette phrase prononcée par une hybride résonna dans mon esprit. Combien de temps était passé depuis cette soirée ? Cela me semblait être une éternité… Après cela j’avais connu des douleurs physiques et morales, toutes à cause des humains. Et là, une humain soignait une ces blessures. Doucement je poussai un soupire avant de jeter un coup d’œil au sandwich avant de ramener mon regard sur l’humain. J’avais remarqué un morceau de jambon qui dépassait. Du coup, en tentant d’être furtive, je pris le morceau en question avant de tirer délicatement mais fermement pour le prendre pour moi. Cela fait, je me cachai sous les couvertures pour le manger en repensant à cette hybride qui attirait des papillons et le fait qu’elle faisait confiance aux humains.
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Mar 23 Aoû - 14:01
Alec avait préparé un sandwich pour l’hybride, espérant que celle-ci accepte de le manger pour qu’elle puisse reprendre des forces. Cependant, elle s’en détourna. L’humain poussa seulement un soupire. Lorsqu’elle aurait faim, elle mangerait, se disait-il. Mais si elle se reposait, c’était bien aussi.

Alors il prit une chaise et la posa à côté de la fenêtre, s’asseyant sur celle-ci et sortant un petit carnet. Regardant à travers le verre qui le séparait de l’extérieur, il réfléchissait à de nouvelles histoires qu’il notait dans son carnet. De temps à autres, il jetait un coup d’œil à la renarde. Et bientôt, il remarqua que le jambon avait disparu. Il sourit, se doutant bien d’où il était passé.

Souhaitant qu’elle mange à sa faim, il se releva et alla préparer une assiette de jambon qu’il posa sur la table de chevet, à côté du sandwich, en silence. S’il n’était pas forcément bon qu’elle ne mange que ça, au moins elle mangeait et c’était déjà ça de gagné. Aussi, il déposa un verre d’eau. Manger c’est bien, mais il faut aussi boire.

« N’oubliez pas de vous hydrater aussi. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à me demander. »

Après avoir ajouté cette précision d’un ton prévenant, il retourna à ses histoires sur sa chaise.
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Mar 23 Aoû - 21:32

   
Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner

   
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En mangeant doucement mon jambon sous la couverture, je me demandais ce qu’il pouvait bien faire, assis sur une chaise à côté de la fenêtre. Je lui trouvais un air rêveur que j’avais vu que peu de fois. Mes pensées allant et venant selon les liens qu’il y avait entre elles, je me demandais où j’avais bien pu voir cela et sur qui… sans parvenir à m’en rappeler. Cela semblait venir de si loin que je l’avais certainement occulté de ma mémoire. Peut-être que la souffrance y était aussi pour quelque chose. Pourquoi penser à quelque chose qui me rendrait triste et m’empêcherait de survivre ?
En attendant, j’entendis qu’on posait deux objets dur, certainement une seconde assiette et autre chose que je ne parvins pas à identifier sur la table de nuit. Alors que l’odeur me fit comprendre qu’il m’avait amené du jambon, je l’entendis me demander de ne pas oublier de m’hydrater et de lui dire si j’avais besoin de quoi que ce soit. Il n’était pas méchant, au contraire. Je l’écoutai donc reprendre sa place près de la fenêtre en orientant tous mes sens vers lui. Enfin… seulement mon odorat puisque sous la couverture je ne pouvais rien faire de plus que sentir les odeurs et écouter les sons. Et, justement, derrière la forte fragrance de la nourriture, une odeur familière attira mon attention. Etait-il possible qu’ils se connaissent ? Intriguée et hésitante, je sortis un peu de la couverture. Franchement, le tentation de me transformer en renarde était forte, mais le pansement serait fortement inutile et la communication considérablement réduite si je venais à le faire. Du coup, je me contentai de regarder mon hôte en silence. Puis, assez fort qu’il puisse l’entendre sans pour autant le crier sur tous les toits, je répondis à une des questions qu’il m’avait posées plus tôt :

- Mylène. … C’est mon nom.

J’attendis de voir sa réaction. Allait-il s’enthousiasmer ? Ou être simple ? En tous les cas je l’imaginais mal s’énerver juste pour ça. En tous les cas, je le regardai simplement faire encore un moment en silence avant de lui demander :

- T’as déjà eu l’occasion de voir pleins de papillons de prêt en même temps ?

J’espérais qu’en me répondant il me donnerait un indice si, oui ou non, il connaissait une certaine Crystal. Enfin, celle qui m’avait sortie d’un mauvais pas et nourrie après ma première traversée du désert n’était peut-être pas la seule à pouvoir faire venir des papillons. Puis… peut-être qu’elle n’avait pas fait ça devant lui. Qu’en savais-je ? Mais fallait bien que je saches. Après tout c’était son parfum que je sentais fugacement.
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Mar 23 Aoû - 22:22
Regardant à travers la fenêtre, le marionnettiste ambulant réfléchissait, perdu dans ses rêveries. Il songeait à une histoire d’une jeune renarde blessée. Mais quoi donc ensuite ? S’il prenait volontiers des faits pour ses histoires, il rechignait toujours à s’intégrer d’une façon ou d’une autre, préférant être le conteur que l’acteur. Mais il ne savait, aujourd’hui, trouver autre chose. Il n’en savait que trop peu sur cette renarde pour pouvoir lui inventer une histoire.

Puis un bruit lui vint aux oreilles. Une réplique à peine soufflée. Il se tourna vers elle alors qu’enfin elle lui donnait son nom. Il sourit.

« Enchanté, Mylène. »

S’était-elle décidée à devenir un peu plus loquace ? Si oui, Alec serait son interlocuteur. Si non, il la laisserait tranquille. En tout cas, il n’avait pas l’intention de la forcer à quoi que ce soit d’autre que de se reposer. Il reporta son attention sur son carnet alors qu’elle s’était tut à nouveau.

Puis une question vint pourfendre le silence, une question qui le toucha. Avait-il déjà vu plein de papillons de près en même temps ? Dès qu’on lui parlait de papillons, il était sensible. Il était devenu sensible à ça depuis qu’il avait rencontré sa partenaire. Il sourit à la renarde et lui répondit doucement.

« Non, je n’en ai jamais vu en grande quantité. Mais je connais une jeune-femme papillon. La partenaire que l’Oracle m’a choisi est une hybride papillon. Elle s’appelle Crystal. »

Son sourire devint éclatant quand il parla d’elle. Il était son point faible, sa tendresse excessive alors qu’il l’était déjà excessivement avec tout un chacun. Mais pour Crystal, c’était différent. Pour elle il ferait véritablement tout.
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Mer 24 Aoû - 10:53

Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner

Feat Alec Di Luce
Lorsque je m’eus présentée, le jeune homme se montra ravie et me répondis qu’il était « enchanté » mais n’en fis pas plus. Certainement était-ce son comportement qui me poussa à reprendre la parole un peu plus tard. Cette question, pourtant totalement banale, le fit sourire de façon rayonnante. Je ne comprenais pas bien pourquoi il était soudainement si joyeux alors que je ne faisais que parler de papillons. Puis, qu’est-ce qui me disait que c’était le sujet qui le faisait réagir ainsi ? Cela pouvait être aussi la joie de me voir discuter. Je me demandai même s’il était en manque de compagnie, mais n’eus pas plus de temps pour d’autres puisqu’il me répondit doucement qu’il n’avait jamais été entouré de plein de papillons mais que sa partenaire était une hybride papillon. Lorsqu’il eut prononcé son nom, je me levai brusquement, les yeux ronds. Ce n’était pas possible, hein ? J’étais en train de rêver, n’est-ce pas ? Pourtant, il semblait comme attendrit en parlant d’elle. Pouvait-il y avoir plusieurs hybrides papillons répondant au nom de Crystal dans un même royaume ? Non… cela semblait être trop gros pour ne pas être vrai. Alors, me séparant enfin de mon expression de surprise, je détournai le regard, toujours assise dans le lit, pour regarder mes mains posées sur la couverture en me plongeant dans mes pensées. D’une certaine manière je comprenais mieux pourquoi la jeune femme m’avait dit entre les lignes que les humains n’étaient pas forcément mauvais comme les hybrides n’étaient pas toujours bons. J’étais tout de même encore loin de pouvoir faire confiance à ce point à cet homme, qu’il soit le « partenaire » de Crystal ou non ! Après tout, j’avais fait confiance à un humain bon envers les hybrides et il avait disparu sans laisser de trace, ni d’indice pour que je puisse le retrouver. Pourtant, c’était lui qui avait tout fait pour me retrouver ! Tournant le poignet, je mis en évidence le pendentif que je n’avais pas lâché et je me mis à le regarder. Puis, timidement, je lui demandai :

- C’est quoi être partenaire ?

J’attendis patiemment sa réponse sans savoir si je voulais la connaître ou non. Pourquoi voulais-je savoir ? Pourquoi avais-je posé la question ? Est-ce que je voulais changer ma condition de vie ? En avais-je assez d’être seule après avoir goûté un peu à la relation de « confiance » entre plusieurs personnes ? Je n’étais moi-même sure de rien et cela m’énervait beaucoup. Je ne cherchai même pas cacher mon irritation. Qu’allais-je décider pour mon avenir ?
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Mer 24 Aoû - 13:47
Alors que le jeune humain répondait à la question de l’hybride en lui parlant de sa partenaire, celle-ci se redressa brusquement et le regarda avec des yeux ronds. Une telle réaction de sa part était si inattendue qu’il perdit un instant son sourire sous la surprise et le repris un fragment de secondes plus tard, moins éclatant certes mais toujours doux. Il aurait souhaité qu’elle s’explique quant à cette surprise mais elle ne le fit pas et Alec ne lui demanda pas. Si elle souhaitait parler, elle le ferait. Mais à l’instant, elle ne faisait que se calmer.

Puis elle lui posa une question. Une simple question qui pourtant donna du fil à retordre au jeune marionnettiste. Il songeait qu’il devait y avoir plusieurs interprétations possibles, mais dans son cas, il n’y en avait qu’une seule de possible.

« Être partenaire… C’est pouvoir faire confiance à l’autre. Faire confiance et être sûr qu’on te fera confiance. Être partenaire, c’est aussi avoir toujours quelqu’un qui est là si tu as besoin d’aide mais aussi d’aider quelqu’un qui t’es cher quand il en a besoin. Parce que oui, un partenaire est quelqu’un de cher à tes yeux, quelqu’un que tu ne veux pas voir disparaitre et pour qui tu feras tout pour qu’il soit bien et heureux. Et ce partenaire fera exactement la même chose pour toi. »

Du moins, c’est ainsi que ça devait se passer. Est-ce que ça allait vraiment se passer ainsi entre lui est Crystal ? Il n’en était pas très sûr mais il faisait confiance à l’Oracle, à son choix. Quoi qu’il en soit, lui ferait absolument tout pour elle, quitte à aller au bout du monde.
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Mer 24 Aoû - 16:34

Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner

Feat Alec Di Luce
Pour me répondre à cette simple question, il mit tellement de temps à répondre que je commençais à me demander s’il allait me mentir. A moins qu’il y ait plusieurs possibilités de réponse ? N’ayant absolument aucun indice sur cela, quoi qu’une légère notion pour le voyage, je ne pouvais pas me permettre de juger avant de l’avoir entendu. Puis, enfin, il me répondit de la façon suivante :

« Être partenaire… C’est pouvoir faire confiance à l’autre. Faire confiance et être sûr qu’on te fera confiance. Être partenaire, c’est aussi avoir toujours quelqu’un qui est là si tu as besoin d’aide mais aussi d’aider quelqu’un qui t’es cher quand il en a besoin. Parce que oui, un partenaire est quelqu’un de cher à tes yeux, quelqu’un que tu ne veux pas voir disparaitre et pour qui tu feras tout pour qu’il soit bien et heureux. Et ce partenaire fera exactement la même chose pour toi. »

Encore une fois, c’est sans prévenir que je me levai rapidement sur le lit, tous poils hérissés, les oreilles baissées et les poings avant de crier avec rage et véhémence :

- C’est impossible ! Même si Crystal a confiance aux humains, c’est impossible qu’un humain et un hybride soient partenaires ! On ne peut pas faire confiance aux humains ! Ils finissent toujours par trahirent les hybrides d’une façon ou d’une autre !

Bien que j’aurais voulu en dire plus, je fus prise d’une quinte de toux qui ma laissa à genoux sur les matelas alors qu’une de mes mains était posée au niveau de mes poumons, à côté de ma blessure. Cette dernière me faisait un mal de chien sans que je comprenne pourquoi alors qu’en fait c’était la toux qui avait créé des frottements contre le pansement. Une fois calmée, je me laissai tomber sur le lit sur le côté droit, essoufflée mais toujours énervée par cette histoire de partenaires. J’étais persuadée qu’il m’avait menti malgré ses étoiles dans les yeux quand il avait parlé de Crystal. Mais, au fond, peut-être que les mésaventures que j’avais vécues avaient tout simplement contribués à m’empêcher de comprendre que ce que je pensais impossible pouvait l’être pour d’autres.
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Jeu 25 Aoû - 14:17
La réponse ne semblait pas convenir à Mylène puisque celle-ci se leva, se montrant comme un animal enragé, prêt à sauter à la gorge du premier venu. Si Alec, bien inconscient, n’avait pas particulièrement peur de la furie de l’hybride, il s’inquiétait cependant de l’avoir mise en colère.

De toute évidence, la renarde n’avait pas le moindre gramme de confiance envers les humains. Il ne comprenait pas pourquoi. Aux yeux du marionnettiste, un hybride ou un humain c’était pareil. S’il ne comprenait pas, il se doutait bien qu’il y avait, ailleurs, des humains qui maltraitaient les hybrides, ce qu’il trouve très regrettable, voire révoltant.

Mais un événement fit réagir tout de suite l’humain. La colère de Mylène lui avait provoqué une violente quinte de toux et il se précipita à ses côtés, lui tendant un verre d’eau.

« Buvez, ça vous fera du bien. »

Puis elle se laissa tomber sur le lit, Alec s’asseyant à côté d’elle, garde-malade surveillant que l’état de sa protégée n’empirait pas.

« Il semblerait que mes mots vous aient énervée et j’en suis désolé. Mais pourtant, vous savez, ça fait des générations que nos deux espèces coexistent. Chez nous, on fait très rarement, voire jamais, la différence entre un humain et un hybride. Nous sommes tous égaux devant l’Oracle. »
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Ven 26 Aoû - 0:20

Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner

Feat Alec Di Luce
En colère, je serrai les tissus de mes vêtements et sur lesquels j’étais désormais couchée. Le jeune homme, pendant ma quinte de toux, s’était approché et proposé de boire pour aller mieux. Mais je n’acceptai pas et préférai me calmer seule. La colère que je ressentais était vive mais j’étais capable de la taire assez pour mon propre bien. Pourtant, cela n’éteignait pas la flamme qui brillait dans mes yeux alors que j’écoutais l’humain toujours assis à mes côtés s’excuser et m’expliquer que dans le royaume de Jiyuu il était normal de considérer les hybrides comme des semblables. Comment cela pouvait-il être possible ? Puis, si c’était vrai, comment cela se faisait-il que j’avais vécu autant de mésaventures à cause des humains jusqu’à risquer de mourir ? Je m’étais retrouvée seule parce que ma famille avait été attaquée par des humains, puis j’avais été quasiment brûlée vive après m’être fait capturée par des humains en laissant sur ma peau des cicatrices indélébiles et, mais ça c’était en partie ma faute, j’avais été blessée après avoir tenté de voler une denrée rare chez un marchand un peu trop prévenant à mon goût. Finalement, peut-être que tout cela m’était arrivé parce que j’étais née libre dans une forêt située entre deux royaumes en guerre. Mais, dans ce cas, initialement, ce n’était la faute de personne. Contre qui devais-je alors détourner ma colère ?

Silencieuse, je tournai le dos à mon interlocuteur sans me soucier de ma blessure qui me lança. Je ne le montrai d’aucune façon et, les yeux fixés sur le vide, je continuai de réfléchir à ce qui avait été dit. Pour Crystal il était des hybrides qui pouvaient être aussi mauvais que je voyais les humains. D’après celui qui venait de me soigner et qui s’inquiétait pour moi les hybrides et les humains cohabitaient depuis assez longtemps dans ce royaume pour qu’ils soient tous égaux. Alors pourquoi ne les voyait-on jamais sortir du royaume ? Le royaume d’Arcadia était-il si mauvais envers les autres hybrides que certains en profitaient pour malmener les hybrides « sauvages » ? Je regrettais presque d’avoir quitté ma grotte et d’avoir revu mon ancien ami. Depuis ce jour, je n’arrêtais pas de me poser des questions et il m’était impossible de faire la différence entre mes peurs et mes certitudes qui créaient un méli-mélo ingérable avec ce que j’apprenais à chaque rencontre.

Ramenant mon attention sur mon pendentif en bois, je fronçai plus encore les sourcils. Les larmes aux yeux je le serrai bien fort entre mes doigts avant de le lancer avec rage à travers la pièce. Silencieuse, je retournai totalement sous les couvertures pour me cacher des yeux de l’humain toujours présent. Comment allait-il interpréter mon geste ? Je n’étais même pas sûre qu’il le comprenne. Mais, il serait encore plus surpris en apprenant l’histoire qui se cachait derrière cette tête de renard derrière lequel il était écrit :

POUR MYLENE
DE EDWARD WELLBE
Code par xLittleRainbow
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Anonymous





Invité
Invité
Mer 7 Déc - 22:18
La jeune renarde était têtue comme une mule. Alec n’avait aucune mauvaise attention. Tout ce qu’il souhaitait, c’était que cette demoiselle se rétablisse assez pour pouvoir retourner chez elle en toute sécurité et en pleine forme. Mais celle-ci n’était pas coopérative, refusant les attentions de l’humain.

Cependant, il se décida à rester aux côtés de la jeune femme. Si elle refusait son aide, au moins il s’assurera de pouvoir lui fournir tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Quant à son explosion de colère, il pouvait la comprendre parfaitement. Alec était parfaitement conscient que la façon dont se passait les choses à Jiyuu n’était qu’ici, exceptionnelle parmi le reste du monde où c’est si compliqué.

Silencieux, aux côtés de Mylène, il n’avait pas conscience de toutes les pensées qui passaient à l’intérieur de la demoiselle. Il espérait pouvoir lui être utile et lui apporter un peu de compagnie pendant sa convalescence.

Soudainement, il vit un morceau de bois traverser la pièce, ne comprenant pas vraiment d’où il vient mais se doutant bien que le geste vient de la jeune renarde. Sans bruit, il se leva et alla prendre ce morceau de bois qui était tombé au sol. Se baissant, Alec remarqua qu’il avait une tête de renard et ne manqua pas de remarquer les mots qui y étaient inscrit.

Alors un petit déclic de compréhension se fit dans son esprit. Se relevant, il se dit que cet Edward Wellbe doit être un ami de l’hybride. S’asseyant à nouveau au chevet de la blessée, il posa le pendentif sur la table de chevet. Cette hybride, qui semble avoir si peu confiance en les humains, s’était peut-être fait trahir voire abandonné par cet Edward Wellbe qui était peut-être un humain. Ceci expliquerait des choses.

« Reposez-vous. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous pouvez me demander. Si vous vous sentez le besoin de parler, je vous écouterais. »

Il se releva et alla s’installer sur une chaise, prenant un carnet pour écrire des histoires à raconter à son public. Peut-être aurait-il pu demande à Mylène ce qui se passait, l’histoire de ce pendentif. Mais il s’y refusait. Si elle voulait en parler, elle le ferait d’elle-même. Tout ça ne le regardait pas et il ne pouvait pas la forcer à se confier à lui. Ce qu’il espérait, c’est quelle arriverait à se reposer, à se sentir en paix.
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