Abi' la neko pâtissière.

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Alors, mon caractère : je suis vraiment obligée à dire comment je suis dans ma tête? Oui ! Ok, je vais le faire. J'ai un caractère assez facile, je suis douce et gentille et vraiment généreuse avec les autres. Pourtant, j'ai reçu une éducation stricte et personne dans ma famille n'est gentil avec personne.

Je suis souvent seule et souffre un peu de cette solitude sans le montrer aux autres, car si mes parents n'étaient jamais là pour moi et que je me sentais seule, c'était pour gagner de l'argent et me permettre d'avoir une belle enfance. Avec cela, je ne montre jamais vraiment ce que je ressens et n'incommode personne avec ce que je voudrais avoir ou faire.

Par exemple, j'ai toujours voulu passer au moins une journée avec mes parents, mais ils n'avaient jamais le temps alors je ne leur ai jamais demandé, de peur qu'on me dise que je faisais un caprice alors que ce n'était pas le cas. Jamais je ne faisais de caprice.

Si on venait à me dire quelque chose de blessant, je souriais et parlais avec douceur pour ne pas envenimer les choses.

Quand je me retrouvais vraiment seule chez-moi, il m'arrivait de déprimer un peu, car la solitude est dure à supporter des fois même pour quelqu'un qui sourit tout le temps. Après tout personne n'est parfait, si j'ai envie de pleurer ou autres, j'attends de me retrouver seule, je n'aime pas exposer mes sentiments, cela pourrait embêter les autres personnes qui pourraient se sentir obligé de me consoler ou de me parler, ce qui était hors de question, je ne veux pas être un boulet pour les autres.

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Je dois aussi vous dire comment je suis physiquement ? Et ma photo ne vous suffit pas ? D'accord, je vais donc me décrire puisque c'est ce que vous voulez.
Je mesure un peu près un mètre soixante-trois pour cinquante-sept kilos, normalement, on ne demande pas son poids à une jeune fille, mais bon passons, j'ai de magnifiques cheveux blonds s'arrêtant au milieu de mon dos, mes yeux sont couleur noisette. J'ai, à mon grand malheur, une poitrine plus que généreuse et cela me met assez mal à l'aise.

Je porte souvent des vêtements amples et des jupes, j'aime beaucoup porter des robes et des jupes, j'essaye d'être féminine comme on me l'a appris. Je me coiffe souvent les cheveux en une grande natte, je trouve cela très joli, mais ne plaisait pas du tout à ma mère qui me faisait un très joli et compliqué chignon quand j'étais enfant.

Je ne mets jamais de maquillage, ou alors exceptionnellement pour les occasions, ce qui se présente assez souvent à cause de mes parents, qui me forçaient à porter des robes très élégantes quand ils faisaient des banquets.
Ces robes étaient faites de soie et de tulle, comme celles que les princesses portaient dans les contes. Du coup, je portais souvent cela et ce n'était pas vraiment confortable pour certaines robes, car il y avait aussi des corsets et, ça, c'était horrible! On se sentait serré et vraiment à l'étroit là-dedans, ce qui était désagréable.

D'autres robes n'avaient pas de corset, alors elles étaient bien à porter. Elles étaient même plus jolie que les autres qui, pour moi, étaient des objets de torture. Mais, après tout, je n'avais pas vraiment mon mot à dire là-dessus, ni sur ce que je portais, car la réputation de la famille passait avant tout.

J'allais presque oublier de vous parler de mes oreilles de chats qui sont aussi blondes que mes cheveux ainsi que ma queue de neko. Je prend la forme d'une belle chatte au pelage dorée.

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Par quoi vais-je commencer pour vous parler de mon histoire? Par le début bien sûr, qu'est-ce que je peux être idiote quand je m'y mets.
Mes parents se sont rencontrés et mariés à cause de leurs familles. Tout avait été arrangé, car, pour eux, les riches ne se marient qu'avec des riches, ce qui, entre nous, est vraiment stupide. Je suis en total désaccord avec eux. Je trouve cela vraiment stupide. Les riches ne pensent qu'à augmenter leur propre fortune, mais bref continuons.

Mes parents se marièrent donc et commencèrent leur vie à deux, travaillant tous deux durement. Puis vint un imprévu qu'ils n'avaient pas vu venir : ma mère tomba enceinte de moi. Elle dut laisser son travail de côté jusqu'à ma naissance. Une fois que je fus née, ma mère me confia à une nourrice et reprit le travail. Après cela mes parents et moi, nous ne nous voyions presque jamais, toujours occupés par leur travail : mon père en tant que président d'une entreprise importante, et mère comme mannequin pour un grand magazine.

Mon enfance se passa comme cela. Petite, je passais tout mon temps avec ma nourrice, elle me nourrissait, m'habillait, ... elle faisait tout. C’est aussi avec elle que j’avais découvert mon pouvoir. Un jour alors que mes parents m’avaient punie, j’avais réussi à me glisser par le trou de la serrure et réapparaitre de l’autre côté de la porte. Mon corps s’était transformé en air.

En grandissant, je commençai à prendre des cours de piano que je délaissai très vite pour des cours de pâtisserie. Mes parents ne furent pas enchantés, mais ils reçurent un lettre de l’oracle qui leur disait que j'aurais un partenaire et qu’en plus mon métier consisterait à être pâtissière. Comme c’était l’oracle qui l’avait dit, mes parents acceptèrent tant que je ne ridiculisais pas trop le nom de la famille Talin. Je continuais donc mes cours et fus bientôt diplômée.

Entre-temps, mes parents organisaient des banquets dans lesquels, bien sûr, j'étais obligée d'assister pour me montrer aux connaissances de mes parents qui, eux, venaient avec leurs fils et leurs filles. Tous venaient du royaume de Jiyuu d’où j’étais originaire. J'en connaissais quelques-uns et parlais avec eux, mais sans plus. Ces gens-là ne m'intéressaient pas trop : ils ne parlaient que de choses superficielles, ce qui avait tendance à me taper sur le système. Mais je souriais et acquiesçais. Après tout, ne m'avait-on pas élevée comme ceci?

Quand j'atteignis enfin mes 18 ans, j'informai mes parents par e-mail que je voulais quitter le manoir et vivre de mes propres ailes. Je voulais ouvrir une boutique, une sorte de salon de thé où les gens pourraient se régaler de pâtisseries en même temps. Les gens avaient l'air plus joyeux en mangeant des gâteaux et cela me plaisait beaucoup.

Au début, mes parents refusèrent. ma nourrice leur parla et, pour finir, ils acceptèrent, me donnant une carte bancaire du compte de la famille, et en me disant que je pouvais utiliser cet argent comme ça mais si je devais utiliser de l'argent, ce serait que pour m'acheter deux bâtiments : un pour ma boutique et l'autre serait pour mon logement. Et s’il me prenait l’envie d’abuser de cet argent, cela ne serait pas un problème. Après tout, cet argent est aussi à moi. De plus, mes parents avait mis une condition à cela, je devais rencontrer leurs prétendants pour leur demande en mariage, ce qui ne voulais pas dire que j’allais accepter de me marié avec l’un d’eux.