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Qui suis-je? [Pv Abigaïl Talin]

Anonymous





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Lun 21 Déc - 20:10

Qui suis-je?

A
près être rentré chez moi, le jour de ma rencontre avec Abigaïl Talin, j'avais terminé mon travail et l'avais envoyé à mon client. Les jours qui suivirent, je me mis à réfléchir et à entamer des recherches. Elles étaient diverses et variées, mais concernaient essentiellement les nobles. Ainsi, je pus connaître la grande majorité des prétendants de ma partenaire grâce à une liste qui datait de quelques années déjà.

Les jours passant, même lorsque j'allais voir la jeune femme hybride dans son salon de thé, je constituai un dossier qui devenait plus volumineux jour après jour. C'était impressionnant comme les nobles pouvaient avoir des informations nombreuses, des projets plus ou moins saugrenus, mais surtout des pensées qui me coupaient le souffle. Celles qui devaient revenir le plus souvent étaient sans aucun doute l'argent et la gloire. Je ne comprenais pas pourquoi...

Un soir, alors que je continuais ces recherches en sirotant un café, je tombai sur un article de journal. Il s'agissait d'un article qui parlait d'un petit garçon amnésique retrouvé sur une plage. Il s'agissait de moi. Ne comprenant pas ce que mon histoire venait faire dans mes recherches concernant les nobles, je le lus. Ce qui attira mon attention fut le fait qu'on m'avait trouvé... richement vêtu. Bien que nous étions dans un pays avec peu de pauvres, c'était le blason sur ces fameux habits qui avaient pu confirmer que je venais certainement d'une famille noble.
Intrigué par cette histoire, malgré la migraine qui m'avait pris en voyant le blason, je pris mon portable et appelai mon père adoptif.

- Allô? fis une voix masculine que je connaissais bien.
- Bonsoir, P'pa...
- Sousuke...! Voilà bien longtemps que tu nous avais pas donné de nouvelles... Ta mère et moi avons cru que tu nous avais oubliés.
Je pris un temps pour digérer la nouvelles avant de lui répondre :
- Je ne vous ai pas oubliés. J'ai eu beaucoup de travail et j'ai une partenaire avec qui je dois passer un peu de temps...
- J'imagine que ce ne doit pas être facile...! ironisa mon père adoptif à l'autre bout de la ligne. Que veux-tu?
Son ton sec et plein de reproches fit que je ne tentai rien pour lui dire à quel point j'aurais voulu prendre de leurs nouvelles plus souvent, que j'aimerais les aider plus. Je n'y serais pas parvenu.
- Qu'est-ce que tu sais de moi qui date d'avant que tu me trouve?
- Que tu appartenais certainement à une famille noble, me répondit-il après un soupire d'exaspération. Mais pas n'importe laquelle : c'est une famille qui avait disparu le même jour. Comme on ne sait pas ce qui s'est passé, on a préféré ne pas ébruité cette supposition. Pour ta sécurité.
- D-d'accord. Merci P'pa...

Alors que mon père adoptif me demandait si j'étais certain que ça allait, je raccrochai. Ma migraine avait violemment empiré et j'avais du mal à voir les choses clairement. Je m'appuyai donc sur mon bureau pour garder mon équilibre et j'attendis que ça passe. Au bout d'un moment, quand je pus enfin bouger sans avoir peur de tomber à la renverse, je retournai sur mon ordinateur et fis des recherches sur une famille noble disparue. Je ne mis pas longtemps avant de trouver un portrait de cette dernière. Sans même regarder le nom, j'observai les visages des personnes qui posaient. Je sentais que ma tête allait exploser, mais je continuai. Surtout quand je me reconnu. Apeuré par cette réalité et tourmenté par l'idée que j'avais effleuré une vérité, une partie de mon passé, je sortis de chez moi. Il pleuvait mais je ne m'en souciai pas le moins du monde. Lentement, marchant comme une personne qui serait bourrée, je me dirigeai vers chez ma partenaire. Mais la douleur que j'avais à la tête était si puissante que je dus m'assoir, à même le sol, sous la pluie, dans une petite ruelle sinistre.
Pendant un moment, assez longtemps pour être totalement trempé et pour trembler de froid, je restais assis, les genoux contre ma poitrine et mon visage dans mes bras appuyés sur mes membres inférieurs.


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Anonymous





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Lun 21 Déc - 21:20




















 ❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.



Cela faisait plusieurs jours qu’Abi’ n’avait pas vu Sou’ a part à la boutique, ils ne se parlaient plus beaucoup, il y avait vraiment un froid entre eux deux et Abigaïl l’avait senti. Elle passait plus de temps avec ses prétendants, eux n’arrêtaient pas de la coller et de vouloir passer plus de temps avec elle. La boutique commençait à bien marcher ce qui arrangeait beaucoup la jeune fille, au moins, elle avait de quoi s’occuper pour ne plus penser au froid qui s’était installé entre elle et son partenaire. Les prétendants avaient, en plus de s’installer chez elle, engager des domestiques qui faisaient le ménage, la lessive et la cuisine. La pauvre neko était envahie partout et e pouvait même plus cuisiner selon son envie.

Abi’ se leva tôt ce jour-là, mais pas assez tôt à son goût vu que, les domestiques étaient déjà debout et occuper à travailler dans tous les coins. Elle soupira alla se doucher dans sa salle de bain privé et s’habilla d’une robe à longue manche bleue et mit des bottines noires. Elle quitta le manoir et alla à sa boutique, bien qu’aujourd’hui, elle ne devait pas l’ouvrir, c’était le seul endroit où elle pouvait souffler et être un peu tranquille, loin de tout ce raffut. Elle marcha un moment avant d’arriver, elle ouvrit la boutique et referma la porte à clé une fois qu’elle fut entrée, elle se dirigea tout de suite vers la cuisine et s’assit sur un tabouret avant de laisser tomber sa tête sur le plan de travail dans un bruit sourd.

Bon, ok, cela lui avait fait un peu mal, mais elle en avait un peu marre qu’on envahisse sa vie, elle comprenait la vision de Sousuke mais en même temps, il était normal pour elle de vouloir faire plaisir a ses parents. Il est normal pour un enfant de vouloir rendre ses parents fiers de lui, ceux d’Abi’ n’avaient jamais été fiers d’elle malgré tout ce qu’elle avait pu réussir. Elle le savait qu’il ne le serait jamais, même si elle épousait une personne qu’eux avaient choisie pour elle. La jeune femme se mit à faire quelques pâtisseries, biscuits et viennoiseries, elle les rapporterait chez elle, même si les domestiques faisaient la cuisine à sa place, elle n’avait pas osé aller voir son partenaire. La froideur et la distance qu’il mettait entre eux deux rendaient l’approche difficile pour la jeune femme, plus elle lui souhaitait le bonheur et plus il se renfermait sur lui-même.

Quand elle eut fini, elle rangea tout dans une boite et se préparait à repartir quand elle remarqua qu’il pleuvait, soupirant, elle rangea la boite en carton dans une boite en plastique pour la mettre a l’abri de la pluie. Elle s’en fichait d’être mouillée, le faite que les chats n’aiment pas l’eau était un mythe, il ne l’aime pas que quand ils sont obligés d’y entrer. Elle prit la boite qu’elle mit dans un sac et marcha sous la pluie, elle n’avait pas de manteau, pas de parapluie, elle avait glissé son portable et son portefeuille dans une poche de sa robe. Elle courut un peu pour essayer de ne pas être trop trempée, mais trébucha sur quelque chose et tomba, elle tomba de sorte à ce que la boite ne subisse aucune secousse.

Elle fut trempée et sale mais contente que ses gâteaux n’aient subi aucun dommage, elle se mit à genoux et regarda sur ce qu’elle s’était trébuche et vit un jeune homme assis par terre sous la pluie. Elle le regarda et il lui paraissait familier, elle renfla l’air et reconnu l’odeur directement, elle s’approcha de lui et posa sur main sur son épaule toujours à genoux à côté de lui.

- Sousuke, qu’est-ce que tu as ? Hé regarde-moi !

Elle le secoua doucement et essaya de lui redresser le visage pour croiser son regard, il avait dû encore avoir un problème avec son pouvoir, c’est ce qu’elle se disait, mais espérait qu’elle pourrait l’aider. Il faudrait qu’elle le ramène chez lui pour au moins qu’il soit au sec, s’il restait encore sous la pluie, il allait être malade.


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Anonymous





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Mar 22 Déc - 8:42

Qui suis-je?

M
a douleur ne disparaissait pas, peu importait le temps que j'attendais sous la pluie. J'étais donc toujours dans le brouillard quand je sentis quelque chose, quelqu'un, se prendre les pieds dans les miens. Tant et si bien que je ne bougeai pas pour savoir ce que c'était, si la personne, si s'en était une, avait besoin d'aide... je ne me sentais pas la force de faire le moindre mouvement. J'attendis donc que ma tête soit moins douloureuse.


- Sousuke, qu’est-ce que tu as ? Hé regarde-moi !

Je connaissais cette voix. Elle semblait inquiète, presque apeurée. Je sentis des mains chaudes me secouer doucement et essayer de relever ma tête. Alors, lentement, sans réellement voir ce qui m'entourait, je relevai la tête et regardait ma partenaire que je nommais faiblement :

- Abi'...

Tout d'un coup, ma tête me lança, et je me la pris entre mes deux mains alors que mon visage se crispait en une expression de douleur intense. Je tentai désespérément de me reprendre : je savais que, comme ça, elle ne saurait pas ce qui m'arrivait. Et, peut--être, ne trouverait-elle pas de solutions. Moi-même je ne savais pas quoi faire. Alors, quand je ressentis un peu de répit, je continuais toujours sur le même temps :

- Abi...gaïl, j'ai mal au crâne... depuis que je...

Je ne sus en dire plus. Toujours en la tenant entre mes mains, je reposai ma tête contre mes genoux, les sourcils froncés par la douleur. Pourquoi devais-je souffrir autant? Que s'était-il passé douze ans auparavant pour que le passé m'échappe et que la douleur soit aussi forte?


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Anonymous





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Mar 22 Déc - 18:47




















 ❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.




La jeune femme voyait son partenaire et lui n’avait pas l’air de se ressaisir, elle le regarda et soupira doucement, puis, doucement, elle lui prit un bras en essayant de le faire se lever. Abigaïl essaya de le soutenir, elle voulait l’aider à se lever pour le ramener chez lui, la pluie ne cessait de tomber de plus en plus fort. Les deux jeunes gens étaient complétement trempés et la neko avait ses cheveux collé à son visage à cause de la pluie qui ruisselait sur son visage. Elle fit en sorte qu’il se lève et passa un bras autour de son épaule pour qu’il s’appuie sur elle. Elle pouvait supporter son poids, enfin en théorie, elle n’était pas si faible que ça.

- Sousuke, fais un effort, je te ramène chez toi.

Il fallait absolument qu’elle le ramène chez lui et qu’il se sèche, non mais qu’est-ce qu’il avait dans la tête, il aurait dû rester chez lui s’il faisait ce genre de crise et l’appeler. Pourquoi était-il sorti et rester dehors sans rien lui dire. Peut-être qu’être partenaire ne voulait pas dire grand-chose pour lui et qu’il avait voulu être gentil à leur première rencontre. Après tout, c’était un garçon assez froid et distant, elle l’avait remarqué. Elle le força à avancer et pris le chemin de chez lui, il fallait bien qu’elle l’aide même s’il ne voulait surement pas qu’elle le fasse, elle ne savait plus vraiment quoi pensez de tout ça. Mais elle devait avant tout l’aider et ne pas penser à tout ça.

- Quand tu seras rentré, je te laisserais et rentrerais chez moi.

Elle était sincère, elle comptait le ramener chez lui, le laissez se sécher et elle rentrerait chez elle, elle n’avait pas envie plus que ça de le déranger. De plus, elle aurait surement un peu de mal aujourd’hui à supporter sa froideur, ce n’est pas que ça la dérangeais, mais ça la blessait un peu, il s’était forcé à être quelqu’un qu’il n’était pas pour ne pas l’effrayer et cela lui avait fait de la peine. Elle n’aimait pas qu’on se moque d’elle, il n’aurait pas dû faire semblant d’être souriant si ce n’était pas le cas. C’est vrai elle aussi souriant quand ça n’allait pas, mais elle souriait presque tout le temps, lui non.

- J’espère que tu n’as pas perdu tes clés en chemin, sinon, on n’est pas sorti de l’auberge.

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Anonymous





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Mar 22 Déc - 23:13

Qui suis-je?

D
ans mon brouillard, je sentis les mains chaudes de ma partenaire empoigner mon poignet et passer mon bras autour de son cou. Au départ, je ne compris pas vraiment ce qu'elle voulait faire. Je la laissai donc me relever sans vraiment faire d'efforts. C'est à mi-chemin que je me mis à l'aider, forçant sur mes jambes, pour me mettre debout. Mais ma conscience n'était pas réellement avec elle.

- Sousuke, fais un effort, je te ramène chez toi.

Lentement, je fis ce qu'elle m'avait demandé. Je fis un effort pour la suivre jusque chez moi. J'étais content qu'elle m'ait trouvé. Il fallait que je lui parle de ce qui me tracassait, de ce que j'avais découvert... Mais ce qu'elle ajouta me fit peur :

- Quand tu seras rentré, je te laisserais et rentrerais chez moi.

Elle me laisserait? J'aurais alors fait tout ce chemin, dans cet état, pour rien?! Il en était hors de question! Cette simple idée me faisait peur. Je sentais qu'elle désapprouvait mon geste, mais était-ce une raison pour ne pas connaître la raison de ce dernier? Il fallait que je lui explique, que je lui dise qu'il ne fallait pas qu'elle parte. Si j'étais parti c'était pour la trouver, lui parler. Elle devait m'aider, même si ce n'était qu'en m'écoutant. Je voulais lui prouver que je n'étais pas que froid et distant. Je savais qu'il y avait autre chose en moi. Autre chose bloqué par ce mal de crâne qui me sciait le cerveau de part en part.

- J’espère que tu n’as pas perdu tes clés en chemin, sinon, on n’est pas sorti de l’auberge.

N'en pouvant plus, je me détachai d'elle pour la plaquer contre un mur, la tenant par les bras. J'étais fou de douleur, mais, plus que cela, je ne supportais pas qu'on me propose de l'aide pour me la reprendre par la suite. Je ne voulais pas être méchant avec elle... Alors, je la lâchai et m'appuyai sur le mur derrière elle, mes mains entourant sa tête. Le regard vers le sol, je lui répondis d'une voix rauque :

- Abi'... C'est toi que je cherchais. Tu peux me reprocher d'être sortit par ce temps, mais pas d'avoir voulu te trouver. Je dois... je dois te parler de quelque chose d'important.

Je me mordis les lèvres avant de poser mon regard sur elle, sur ses jolies prunelles. Puis, je lui affirmai doucement :

- Et si je suis dans cet état, c'est parce que j'ai essayé de remuer mon passé. A chaque fois qu'un de mes souvenirs perdu m'effleure, j'ai mal au crâne. Parfois de simples mots me donnent la migraine. Mais, cette fois, je ne dois pas abandonner... Je ne le dois pas... Aides-moi... je t'en prie...

Cette supplication, je l'avais dite en rebaissant la tête, pleurant silencieusement, laissant mes larmes se perdre parmi les gouttes de pluie.


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Anonymous





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Mer 23 Déc - 0:21




















❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.




La jeune femme ne s’attendait pas à ce qui allait se passer, Sousuke la plaqua contre le mur, cela fit un peu mal, mais ce n’était pas important. Il la tenait par les bras, mais très vite, il la lâcha pour poser ses mains de part et d’autre de la tête de la neko, sur le coup, elle baissa les oreilles un peu apeuré. Abi’ le vit regarder le sol et parla d’une voix rauque, Il dit que c’était elle qu’il cherchait et cela étonna la jeune fille, Il voulait la trouver et il devait lui parler de quelque chose d’important. Elle le regarda et il se mordit les lèvres, il la regarda droit dans les yeux et elle ne regarda pas ailleurs.

Elle n’avait pas envie de fuir son regard, elle le regardait encore et ne bougeait pas, elle avait peur qu’en bougeant, il se taise et ne dit plus rien. Il lui expliqua que s’il était dans cet état, c’était parce qu’il essayait de se souvenir de son passé. Il continua en disant que chaque fois qu’il n’est pas loin de se souvenir, un mal de tête affreux. Mais cette fois, il ne voulait pas abandonner, il voulait qu’elle l’aide et la suppliât. Il avait baissé la tête et Abi’ avait remarqué qu’il pleurait et cela lui fit mal.

Elle ne voulait pas le voir souffrir et là, il avait vraiment l’air d’avoir mal aussi bien ses maux de tête, que le fait qu’il souffre de ne rien savoir de son passé. Doucement, la jeune hybride posa ses deux mains sur les joues du jeune homme, elle lui redressa le visage et le regarda droit dans les yeux avant de commencer à parler doucement, tout en affichant un doux sourire comme à son habitude.

- D’accord, viens, on va chez toi. On va rentrer et tu vas te sécher et te changer, ensuite, on parlera. Je t’aiderais comme je pourrais.

Elle lui caressa les joues et fit comme si elle lui essuyait ses larmes même si avec la pluie qui tombait cela ne servait à rien. Elle lui prit les mains et le ramena doucement chez lui tout en lui tenant la main, voir en le soutenant quand cela était nécessaire, une fois devant chez lui, elle le laissa ouvrit la porte. Ensuite, elle le fit entrer et le suivit doucement, elle ferma la porte et posa son sac avec ses pâtisseries dans la cuisine quand elle la trouva, elle laissa alors Sousuke aller faire ce qu’elle lui avait conseillé et attendait, elle sortit les pâtisseries, mettant ses mains devant son visage, elle éternua, dans un petit bruit. Elle ne devait pas sentir bon, être une hybride avait quelque désavantage, là, elle devait sentir le chat mouillé ce qui était assez gênant, de plus elle s’était écorché les genoux en trébuchant sur lui tout à l’heure. Et dans sa chute, elle était tombée pile dans une flaque de boue, en gros, elle était toute crasseuse.

- Si ma mère où n’importe qui me voyait dans cet état, je ne donne pas cher de ma peau.

Elle soupira un peu et rit aussi de manière assez simple, elle s’en fichait un peu, pour le moment, elle s’inquiétait de savoir si son partenaire irait mieux et si elle était bel et bien capable de l’aider, c’était le plus important pour elle.

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Ven 25 Déc - 13:19

Qui suis-je?

P
leurant de douleur et de peur, je ne faisais plus attention à ce que faisait ma partenaire toujours coincée entre mes bras. Bien qu'on aurait pu croire que je l'agressais et qu'elle pouvait être morte de peur, elle n'agit pas comme tel : doucement, elle me prit le visage entre ses deux mains chaudes et me le leva pour que je puisse le regarder. Elle souriait alors qu'elle me proposait de rentrer chez moi en sa compagnie et de me sécher avant que nous discutions. Quand ses pouces vinrent essuyer mes joues pour, certainement, essuyer mes larmes malgré la pluie, je fermai les yeux. Puis, sans opposer la moindre résistance, marchant le plus droit qu'il m'était possible de faire, je la laissai me guider jusque chez moi.

Quelques minutes plus tard, quand nous fûmes devant chez moi, elle me laissa entrer le premier. Certainement pensait-elle que j'avais fermé la clé. Mais la vérité était que j'avais tellement mal que je n'y avais pas pensé. Pendant qu'elle ferma la porte d'entrée, j'ouvris celle sur ma droite pour entrer dans la salle de bain. Là, grâce à la réduction de mon brouillard, je pus me sécher plutôt rapidement et enfiler un jean propre, un pull ample et une paire de chaussettes. Je pris ensuite un nouvelle serviette éponge et me dirigeai dans la cuisine où se trouvait ma partenaire. Abigaïl avait sortit ses gâteaux et il me semblait l'avoir entendue éternuer avant de murmurer quelque chose que je ne compris pas. Me plaçant derrière elle, je mis la serviette sur ses cheveux, les frottai doucement tout en lui disant, la voix toujours rauque :

- Tu peux utiliser la salle de bain si tu le souhaite. C'est la porte par laquelle je suis passée tout à l'heure. Là-bas il y a des vêtements propres que tu peux utiliser. Ne te gênes surtout pas : je ne veux pas que tu tombes malade... J'en profiterais pour préparer les documents que j'ai rassemblés ces derniers jours.

Sur ce, je partis chercher mon ordinateur et mon dossier qui étaient dans mon bureau. Je rassemblai le tout avant de m'installer dans un des deux canapés du salon. Malheureusement, je n'eus pas le courage de rouvrir le tout, de peur d'avoir une nouvelle migraine avant que la jeune femme revienne. J'attendis donc patiemment, accoudé sur mes genoux, le regard dans le vague.
Qui suis-je réellement? me demandai-je silencieusement en boucle.


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Sam 26 Déc - 1:30




















❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.





Alors qu’elle préparait les gâteaux pour essayer de lui faire manger quelque chose, elle sentit une serviette sur sa tête et on lui frottait doucement les cheveux, Sousuke avait dû aller, se sécher et se changer. Elle se retourna doucement vers lui la serviette sur la tête, le visage encore humide, il lui dit qu’elle pouvait aller dans la salle de bains, là, il y avait des vêtements qu’elle pouvait mettre, elle le regarda doucement et lui sourit. C’est d’un pas décidé qu’elle alla dans la salle de bain et enleva sa robe qu’elle essora et posa sur l’évier, elle se sécha doucement et regarda les vêtements, elle mit un tee-shirt et un pantalon de training, elle décida de rester à pied nu.

Allant dans la cuisine, elle avait dû serrer le cordon très fort pour ne pas perdre le pantalon, les vêtements étaient vraiment trop grands pour elle. Maintenant qu’elle y pensait, elle n’avait jamais porté d’autres vêtements que les siens, encore moins ceux d’un garçon. Cela lui fit prendre quelque couleur aux joues, elle prit les gâteaux et alla rejoindre Sou’, elle était un peu gênée, mais de toute façon, ce n’était pas vraiment la peine, il était bien trop mal que pour remarquer quoi que ce soit. Le trouvant assit dans un fauteuil, elle plaça l’assiette près de lui et lui caressa les cheveux avec douceur pour ne pas le faire sursauter, elle lui souriait même s’il ne la regardait pas.

Elle se demandait si un jour, il irait mieux, elle s’inquiétait pour lui, elle n’avait pas vraiment été gentille avec lui et elle se sentait coupable. Après que le froid, c’était installer entre eux deux, elle avait continué sa petite vie sans vraiment se soucier de lui, si elle avait fait un peu plus d’effort peut-être qu’il ne serait pas si mal. Elle lâcha sa tête et s’assit par terre au pied de Sousuke, elle prit les documents sur la table et commença à les feuilleter, cela parlait des familles noble et surtout d’un jeune garçon de 12 ans qui avait été porté disparu y a longtemps. Au moment des faits Abi’ n’avait que 6 ans et elle ne se rappelait pas grand-chose de cette époque-là, car, ses parents avaient décidé de lui imposer ses prétendants à partir de ce jour-là. Pendant que la jeune femme lisait les documents, elle lui parla doucement les oreilles tournées vers l’arrière.

- Je suis désolé. Si j’avais été plus gentille avec toi, peut-être que tu ne serais pas dans cette situation… J’aurais dû t’aider plus tôt… Pardon…

Elle continuait de lire les documents et pointa l’assiette remplie de différentes pâtisseries et continua de parler, ses oreilles n’avaient toujours pas changé de position. Mais elle souriait tout de même quand elle lui parla des gâteaux cette fois, même si ses oreilles trahissaient sa tristesse.

- Il faudrait que tu manges quelque chose, il y a des pâtisseries, je sais que ce n’est pas sain. Mais après si tu veux, je cuisinerai quelque chose. Je peux bien te faire à manger pour me faire en partie pardonner, je ne suis pas une bonne partenaire.

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Sam 26 Déc - 17:45

Qui suis-je?

Q
uand Abi' revint, je ne m'en rendis pas compte. J'étais comme déconnecté de la réalité, partagé entre l'envie de connaître la vérité et la peur de ce que cachait mon passé longtemps enfoui dans les tréfonds de ma mémoire.
Au moment où je m'y attendais le moins, ma jeune partenaire s'approcha de moi et me caressa les cheveux avec une douceur que je n'espérais plus. Après notre rencontre, c'est comme si nous avions seulement eu les statuts de client et commerçante. Comme si nous n'avions jamais été partenaires. Je savais que ma froideur habituelle en était la cause et je me demandais ce qu'il se serait passé si j'avais encore fait des efforts pour lui être agréable. Qu'y avait-il à vouloir changer pour autrui?

Une fois que je fus bien revenu sur terre, dans mon salon, elle lâcha ma tête et s'assit par terre, près de moi. Ceci fait, elle prit le dossier que j'avais constitué au fil de mes recherches solitaires et le feuilleta. Je n'eus aucune difficulté à la laisser faire. Pourtant, en temps normal, je détestais qu'on touche au fruit de mon travail. Sans que je saches pourquoi, j'avais toujours peur qu'on mette le désordre dans mes tris, mon rangement... Cette fois, cela m'était égal. Elle pouvait bien regarder. Après tout, c'était pour cela que je voulais la voir, pour lui parler de mes recherches et ce que j'avais découvert. Alors qu'elle lisait, Abigaïl parla doucement :

- Je suis désolé. Si j’avais été plus gentille avec toi, peut-être que tu ne serais pas dans cette situation… J’aurais dû t’aider plus tôt… Pardon…

En tournant les yeux vers elle, je m'aperçus que ses yeux étaient baissés vers l'arrière. J'avais l'impression qu'elle regrettait son geste, sa froideur à mon égard. Je ne pouvais pas lui en vouloir puisque, moi-même, je n'avais pas forcément fait d'efforts pour aller vers elle. J'étais tout aussi coupable de ne pas avoir au moins essayé d'arranger les choses.
Tout en continuant sa lecture, elle me désigna un plat avec ses pâtisseries posé sur la table basse. Souriante, mais pas joyeusement, elle ajouta :

- Il faudrait que tu manges quelque chose, il y a des pâtisseries, je sais que ce n’est pas sain. Mais après si tu veux, je cuisinerai quelque chose. Je peux bien te faire à manger pour me faire en partie pardonner, je ne suis pas une bonne partenaire.

Lentement, j'approchai une main de sa tête pour la poser doucement entre ses deux oreilles. Puis, avec mon pouce, je me mis à caresser le haut de sa tête. Je ne voulais pas qu'elle se sente coupable à ce point-là. Je lui répondis alors avec une voix plus grave que d'habitude, mais moins que précédemment :

- Tu es gentille, Abi'. Je ne t'en veux pas parce que je suis tout aussi coupable que toi... Je pense... qu'il va nous falloir un peu de temps avant de pouvoir nous comprendre totalement. Nous ferons certainement des erreurs, mais cela ne fait pas de nous de mauvais partenaires. Laisses-toi du temps pour me comprendre et laisses-nous le temps de trouver nos repères. Nous y arriverons, ensemble.

Je n'ajoutai pas que je n'avais certainement rien dans mon frigo qui aurait pu lui permettre de nous préparer quoi que ce soit. Je ne dis donc pas mon avis sur le repas qu'elle voulait nous préparer, souhaitant voir cela plus tard. Je pensai aussi au fait qu'il serait bien de mettre sa robe à laver pour qu'elle soit propre pour lorsque ma partenaire souhaiterait rentrer chez elle. Mais j'avais peur que mon pouvoir se déclenche à ce moment-là. Il n'aurait pas été discret de ma part de voir les souvenirs de la jeune femme et de ressentir ce que cela lui faisait. Je préférais qu'elle m'en parle elle-même, bien que ses oreilles et sa queue de chat me montrent assez bien, sur le moment, son état d'esprit.

Pour lui faire plaisir, je pris un des petits gâteaux et je me mis à le grignoter tout en l'observant discrètement lire mes papiers. Puis, quand je l'eut fini, j'ouvris mon ordinateur et entrai le mot de passe. Les pages internet avec l'article de l'enfant de douze ans retrouvé (moi) et du blason qui m'avait donné la migraine quand je l'avais vu étaient toujours ouvertes. Sans les regarder, je les laissai là pour qu'elle puisse voir ce que j'avais trouvé ce jour. Puis, je lui demandai :

- Tu t'en sors?


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Sam 26 Déc - 23:11




















 ❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.



Abi’ ne s’attendait pas à ce qu’il lui caresse doucement la tête, elle quitta les papiers des yeux et le regarda doucement, il n’avait pas l’air d’aller mieux que tout à l’heure. Elle le regardait doucement puis il parla, sa voix était toujours grave, mais un peu moins. Il dit qu’elle était gentille, qu’il était tout aussi coupable qu’elle, il pensait qu’ils allaient leur falloir du temps pour se comprendre. La jeune femme était d’accord avec lui et elle hocha la tête quand il dit qu’ils feront des efforts, elle était d’accord avec lui. Il dit aussi que ce n’était pas ça qui faisait d’eux des mauvais partenaires, ils leurs fallait du temps pour apprendre à se connaître.

Après un moment, elle le vit allumer son ordinateur et lui montra le blason qu’on avait trouvé avec lui, elle fixait le blason et ne clignait plus des yeux comme si elle était absorbée par le blason. Il lui était familier et en même temps, elle ne se rappelait pas l’avoir vu. Comment le blason pouvait lui être familier et en même temps ne rien lui dire, vu qu’elle ne l’avait jamais vu avant aujourd’hui, elle ne comprenait pas et ce fut Sousuke qui la sortit de ses pensées. Il lui demandait si elle s’en sortait, elle tourna le visage vers lui et se demandait si elle devait lui dire l’impression qu’elle avait. Elle ne voulait pas qu’il se moque d’elle, ni de lui donner de faux espoirs, mais elle voulait être honnête avec lui et décida donc de lui dire.

- Je... Oui, mais, heu… Enfaite, le blason me semble familier, mais je ne l’ai jamais vu avant.

Elle le regardait pour voir sa réaction, elle espérait qu’il n’allait pas la prendre pour une folle, elle se leva doucement et fit un peu les cent pas, elle ne savait plus trop quoi penser de tout ça. En plus, le pantalon de Sou’ était beaucoup trop grand et elle marchait presque dessus, le tee-shirt aurait pu lui servir presque de robe de nuit. Elle le regardait et lui demanda quelque chose qui même pour elle ne se faisait pas, mais elle avait encore de se rendre utile.

- Est-ce que ça te dérange si je fais comme chez-moi ici ? Enfin du moins pour la cuisine si tu n’as rien, je peux aller faire une course même habillée comme ça, cela ne me dérange pas.

Elle lui sourit avec un air un peu plus joyeux cette fois-ci, elle avait peur de s’imposer aussi, s’il le fallait, elle le ramènerait chez elle, Abi’ avait l’impression qu’il ne fallait pas le laisser seul pendant un moment. Elle avait une chambre d’ami de libre et il pouvait toujours rester aussi longtemps qu’il le voudrait. Mais peut-être que faire cela serait difficile pour lui, vu que les prétendants se trouvaient chez elle.

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Lun 28 Déc - 13:38

Qui suis-je?

L
a réponse qu'elle me donna après un instant de silence me sembla étrange. Enfin, par étrange... elle avait la même sensation que moi. Ce blason lui rappelait quelque chose sans qu'elle ait le moindre souvenir de l'avoir vu un jour. Son regard tourné vers moi, je ne réussis à pas à faire autre chose que soutenir son regard pendant un moment. Puis, doucement, je détourai le regard et murmurai :

- Tu as exactement le même sentiment que moi. Quand je l'ai vu, il m'a parut famiier et j'ai été sur le point de me souvenir de quelque chose. Mais... c'est à ce moment-là que ma migraine a commencée.

Doucement, elle se leva et commença à faire les cent pas. Certainement avait-elle besoin de réfléchir, ce qui me semblait tout à fait normal. Cette situation était assez rocambolesque pour que nous ayons de quoi nous remuer les méninges. Je la laissai donc faire tout en restant assis dans le canapé. Je ne savais pas quoi faire. Je ne voulais pas faire une nouvelle crise en regardant à nouveau les documents ou en cherchant des informations. Si seulement des souvenirs pouvaient venir en même temps que ces maux de tête...
Soudain, la jeune femme me demanda si elle pouvait faire comme chez elle tout en m'expliquant ce qu'elle projetait de faire si je le lui autorisais. Je ne mis pas longtemps avant de lui répondre en souriant avec gentillesse et une sincérité inconsciente :

- Fais comme chez toi. La seule chose à laquelle je tiens c'est que tu n'ailles pas dans mon bureau, la pièce en face de la salle de bain. C'est mon lieu de travail...

Je repensai à sa proposition de faire des courses. Je n'avais absolument rien contre cela, mais je ne comprenais pas comment elle allait s'habiller pour sortir. Avec mes vêtement? C'était loin d'être décent... Mais, d'un autre côté, je n'arrivais pas à me décider à aller faire  une machine. Ce n'était pas le moment de faire une crise à cause des souvenirs.  J'avais envie de maudire mon pouvoir alors que je savais pertinemment que c'était ma maîtrise foireuse de cette dernière qui était en cause. J'avais tout de même un espoir : celui que mes souvenirs me permettent d'avoir un meilleur contrôle sur cette capacité.


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Mer 30 Déc - 14:11




















 ❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.




Abi’ vit le jeune homme détourné le regard, pourquoi, elle ne le savait pas, elle l’entendit murmurer qu’elle avait la même impression que lui. Quand lui, l’avait vu, il lui avait paru familier, il avait même failli se souvenir de quelque chose, mais tout de suite, une migraine lui a pris. C’était peut-être normal pour quelqu’un qui avait perdu la mémoire, quand il répondu à la jeune femme, une chose l’étonna, il souriait d’un air gentil et sincère. C’était la première fois qu’elle le voyait comme ça, mais, il n’avait même pas l’air de s’en rendre compte, il lui dit qu’elle pouvait faire comme chez elle, mais qu’il ne voulait pas qu’elle aille dans son bureau vu qu’il y travaillait.

Souriante, elle lui caressa encore une fois les cheveux et alla prendre son téléphone dans son sac, elle envoya un message aux domestiques de chez elle. Elle voulait qu’on lui apporte des vêtements de rechange et de quoi se laver, pour ne pas trop embêter Sousuke. Elle demanda aussi qu’on lui apporte quelques ingrédients, ensuite, elle revient près du jeune homme le téléphone à la main. Elle le regarda doucement pour voir s’il va bien, elle pose doucement sa main sur son front, elle avait un peu peur qu’il ait attrapé froid.

- J’ai demandé aux domestiques du manoir de m’apporter des vêtements de rechange et de la nourriture. Comme ça, je peux rester plus longtemps ici pour t’aider à comprendre. Je ne vais pas squatter tes vêtements toute la soirée.

Elle lui sourit avec plus de joie cette fois, elle se rassit aux pieds de Sousuke et recommença à feuilleter les papiers, elle savait que le jour ou lui avait perdu la mémoire, les parents d’Abi’ lui avaient imposé plusieurs prétendants, alors qu’elle n’avait 6 ans. Mais elle ne voyait pas le rapport entre tout ça, elle hésitait à lui dire, cela ne l’aiderait pas, mais d’un autre côté autant le lui dire.

- Tiens, le jour ou le garçon et sa famille, on disparut. C’est le jour où mes parents m’ont imposé les prétendants, je n’avais que 6 ans à l’époque.

Elle avait une oreille baissée et l’autre bien droit sur sa tête, elle ne savait pas vraiment quoi en penser de tout ça, mais, elle se tourna vers le jeune homme. Et s’approcha de lui un peu trop près, mais elle s’en fichait.

- Je peux regarder quelque chose sur ton ordinateur ? Je pense pouvoir trouver le blason dans les archives privées de ma famille. Les données son cacher, mais je sais où elles sont, j’ai le mot de passe qu’il faut.

Elle lui sourit et attendit qu’il lui réponde avant de faire quoi que ce soit, on sonna à la porte, elle le regarda et il avait l’air toujours un peu ailleurs. Elle se leva.

- Je vais ouvrir, c’est sûrement la domestique.

Elle alla ouvrir la porte et derrière se trouvait bien la domestique, mais elle n’était pas toute seule, Kirito se trouvait avec elle. Mais pourquoi il avait fallu qu’elle le ramène avec elle, ce n'est pas possible ça. Kirito regarda Abi’ de haut en bas et fronça les sourcils, il la poussa à l’intérieur et se retrouva dans l’entrée du couloir.

- Non mais c’est quoi cette tenue ? Tu peux m’expliquer ce que tu fous avec les vêtements d’un homme sur toi ? Et qui habite ici ?

La servante avait posé le sac dans l’entrée et attendait dehors, Kirito attrapa Abigaïl par le poignet et serrait de plus en plus fort, il s’énervait et criait de plus en plus fort, la jeune femme plaquait ses oreilles sur sa tête. De tous ses prétendants, Kirito, était celui qui lui faisait le plus peur.

- Je te rappel que tu es notre fiancé a nous cinq, tu dois choisir l’un d’entre nous et pas un autre !

Son poignet était douloureux et elle s’approcha de lui essayant de le pousser, elle en avait assez qu’on lui dicte sa vie, elle faisait ce qu’elle voulait, il n’avait rien à dire. Le problème, c’est que la jeune femme n’a pas vraiment beaucoup de force à côté de son prétendant. Elle ne voulait pas que Sousuke s’en mêle et ne soit blesser pourtant elle ne savait plus quoi faire, elle avait peur. Ne voyant plus de solutions, elle utilisa son pouvoir et réussit a échapper à son emprise, elle resta un moment comme ça.

Elle savait que c’était dangereux, mais n’avait pas le choix et avec son pouvoir, elle arriverait à le mettre dehors, elle le savait, rien ne peut résister quand un mur d’air vous pousse. Il finit par reculer et elle lui claqua la porte au nez, cessant tout de suite son pouvoir, elle tomba à genoux, son nez se mit à saigner. Elle ne se sentait jamais bien quand elle utilisait son pouvoir, cela causait des dommages à son corps et les médecins lui avaient recommandé de ne pas l’utiliser trop souvent, ni sur une durée trop longue. La jeune femme se tenait la tête avec une main, elle avait le tournis, de plus son nez saignait assez bien, elle resta à genoux par terre un moment pour reprendre ses esprits, se demandant si Sousuke avait vu son pouvoir et ce qu’il en penserait.

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Jeu 31 Déc - 23:34

Qui suis-je?

C
'est le sourire aux lèvre qu'elle me caressa encore les cheveux avant d'aller plus loin, portable en main. J'aimais beaucoup ce geste. Il avait quelque chose de réconfortant et d'agréable. Tant et si bien que j'en fermai les yeux quelques instants.

Mes maux de tête passaient lentement, mais sûrement. C'était presque passé et j'avais peur que cela recommence si jamais je venais à regarder ne serait-ce qu'un de mes documents. Je ne fis donc rien et ne bougeai pas avant qu'elle ne revienne. En l'écoutant me faire un résumé de son appel et me prévenir que quelqu'un allait passer lui donner quelques affaires, je l'observai. Elle était magnifique et sa gentillesse la rendait angélique. Ce genre de chaleur m'avait énormément manqué, bien que je n'étais pas certain de vouloir l'avouer à qui que ce fut. Mais, ce qui parvins à me faire rougir sans que je le sente fut sa main sur mon front et son visage proche du miens. Pourtant, je lui souris simplement suite à son annonce et la laissai reprendre place près de moi.

Elle reprit ensuite son analyse de mes recherches. Elle m'apprit en regardant un article de journal que le jour de la disparition de la famille noble correspondait avec celui où l'histoire des prétendants avait commencée. Alors qu'elle me faisait cette révélation, ses oreilles étaient à la fois levées et couchées. J'avais l'impression, en les regardant, qu'elle hésitait sur ce qu'elle devait ressentir. Malheureusement, je ne la connaissais pas assez bien pour le certifier. Je ne pus même pas lui demander puisqu'elle se tourna vers moi et me demanda à utiliser mon ordinateur. Me doutant qu'elle n'allait pas toucher à mes travaux, surtout avec l'explication qu'elle me donna, je lui donnai sans hésiter mon autorisation et je me levai pour me faire un café. La cuisine étant ouverte sur la pièce à vivre, je ne dis rien, la laissant se concentrer sur ce qu'elle faisait. Pendant la durée de mon déplacement, et même lorsque je repris ma place, j'étais tellement dans ce passé qui m'échappait, imaginant toutes les possibilité, que lorsque la sonnette retentit je ne réagis pas. C'est ma partenaire qui se leva, me prévenant qu'elle allait ouvrir, et se dirigea vers l'entrée.

Il se passa peu de temps avant que je n'entende des éclats de voix. Un homme était là et je ne pensais pas me tromper en pensant qu'il s'agissait d'un des prétendants. Lentement, laissant le temps à la jeune femme de répliquer ou appeler à l'aide, je me levai et me dirigeai vers l'entrée. Mais lorsque j'entendis la porte claquer, je me précipitai. Là, je la vis, genou à terre, du sang sur le sol. Paniqué, je me précipitai vers elle. Lorsque j'eus réalisé qu'elle saignait abondamment du nez, je la pris dans mes bras, faisant en sorte qu'elle ait la tête en arrière, et je la portai jusqu'au canapé. Mon esprit était bien trop préoccupé pour que je puisse avoir un malaise dû à mon pouvoir capricieux. Non, cette fois je pus mener à bien mon sauvetage. C'est donc assis à terre, à côté de la belle allongée sur mon canapé avec deux morceaux de papier dans les narines, que je lui dis :

- Je suppose que le visiteur n'était pas le bienvenu?...

J'attendis un peu puis, après avoir pesé le pour et le contre, je lui demandé :

- Veux-tu parler de ce qui s'est passé?


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Lun 4 Jan - 11:11




















 ❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.



Alors qu’elle saignait du nez et ne se sentait vraiment pas bien, vu qu’elle avait utilisé son pouvoir, elle sentit qu’on la portait, sa tête penchait en arrière. Regardant Sousuke, elle le laissait faire, elle fut déposée dans le canapé, elle resta coucher et eut deux morceaux de mouchoir dans les narines pour essayer de stopper le sang. Abi’ lui sourit faiblement et lui caressa un peu les cheveux, elle commençait à récupérerez un peu, Kirito allait passer un sale quart d’heure quand elle allait rentrer, la forcer à se servir de ses pouvoirs n’était pas une bonne chose à faire. Sousuke demanda, ou plutôt, il dit qu’il supposait que le visiteur n’était pas le bienvenue et il ne se trompait pas, elle le vit hésiter pour lui demander si elle voulait en parler.

- C’était Kirito, la domestique m'a amener un sac pour me changer et il est venu avec elle.

Elle se redresse doucement en se tenant la tête avec sa main comme si elle avait mal à la tête, elle resta assise et reprit de plus en plus ses esprits et finit de parler doucement.

- Kirito est assez jaloux, tout ça parce qu’il m’a vu habiller avec tes vêtements. Il m’a dit que je ne devais pas oublier à qui j’étais promise. Il m’a forcé à utiliser mon pouvoir, c’est ça qui fait que j’ai saigné du nez et que j’étais à genoux. M’en servir me cause beaucoup de problèmes, je veux dire, quand je m’en sers cela me cause des dégâts à l’intérieur de mon corps.

Elle n’aimait pas parler de ça, c’est comme si elle disait qu’elle était fragile et il y avait déjà assez de gens qui la couvait. Les médecins lui avaient dit d’utiliser ses pouvoirs qu’en cas d’urgence ou nécessaire, car, elle risquait beaucoup en l’utilisant. Depuis qu’elle était petite, elle savait qu’elle ne pouvait pas l’utiliser et ne le voulait pas non plus, elle se sentait bien trop mal après. Elle pensa aux courses et voulu se lever, mais retomba sur les fesses dans le canapé.

- Le temps que je récupère, tu pourrais aller ranger les courses dans le frigo ? C’est à côté du sac que ma domestique m’a amené.

Le sac en question est plutôt une valise, mais, elle n’a pas vraiment eut le temps de le remarquer, de plus, elle allait devoir se changer pour ne pas garder les affaires de Sousuke trop longtemps, elle ne voulait pas l’embêter, mais si elle voulait rentrer, elle allait devoir demander à un taxi de venir la prendre. Elle n’était pas vraiment en état de marcher, de plus la tout de suite, elle prit l’ordinateur de Sousuke et se connecta au site en question et commença des recherches puis le laissa regarder dedans à son tour, elle n’avait rien à cacher et se fichait de ce que pensait ses parents.

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Dim 10 Jan - 9:33

Qui suis-je?

S
ans plus attendre, ou me rassurer sur le fait que je n'étais pas indiscret, elle me répondit qu'un de ses prétendants, celui que j'avais rencontré à la boutique, était passé avec une domestique. Désespéré parce que je pensais avoir compris ce qui avait pu se passer dans les grandes lignes, je soupirais discrètement en la regardant se relever doucement en se tenant la tête. J'avais sérieusement envie de passer à tabac toutes les personnes qui pouvaient la mettre dans cet état sans aucun scrupule. Quand elle fut assez bien pour reprendre la parole, elle m'expliqua que cet homme était assez jaloux et qu'il s'était fait des films sur sa relation avec moi. Tout cela parce que je lui avais prêté des vêtements! Non mais sérieusement... si seulement certaines personnes prenaient le temps de réfléchir ou de demander des explications avant de sauter aux conclusions! Alors que je ruminais, elle me parla aussi un peu de son pouvoir. Reportant mon attention sur ce qu'elle me disait, je me rendis compte que son pouvoir était aussi, voire plus, contraignant que le mien. A ce moment-là, je rêvais de posséder un pouvoir de guérison pour l'aider à se sentir mieux. Je devais cependant me contenter de mon pouvoir actuel...

Après qu'elle m'eut demandé de ranger les courses, je lui offris un petit sourire rassurant avant de me lever. Je me dirigeai vers l'entrée et, avant de prendre quoi que ce soit, j'allai dans la salle de bain et je mis une paire de gants. Je n'avais aucune envie de connaître le passé de ce fameux sac ou des conversations dites en sa présence. Cela m'aurait affaiblie et la jeune femme n'avait pas besoin de ça pour le moment. Le repos était sans aucun doute le meilleur remède à son mal.
Après avoir empoigné le sac plastique plein d'ingrédients de cuisine, je me dirigeai vers la pièce du fond et j'entrepris de ranger le tout. Pendant ce temps-là, ma partenaire reprit ses recherches concernant mon passé, le blason que je portai enfant...

Quand j'eus terminé, je la rejoignis et m'assis à ses pieds, comme elle un peu plus tôt. Mais, au lieu de regarder l'écran d'ordinateur, mes yeux se plantèrent sur le plafond. Puis, doucement, je parlai à Abigaïl :

- Tu sais, il peut bien dire ce qu'il veut, tu ne fais rien de mal. Et s'il ne le comprends pas, ce n'est pas toi qui fais quelque chose de mal, mais lui qui ne tourne pas rond.

Je ne savais pas pourquoi j'avais envie de la rassurer. Peut-être avais-je peur de la perdre à nouveau. Oui, ce devait être cela. Je ne voulais pas que cet abruti, ou les autres, nous empêchent de nous voir, nous parler ou même de passer du temps ensemble.
J'attendis un peu puis, avec un peu d'appréhension, je lui demandai :

- Tu trouves des choses intéressantes?


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Dim 10 Jan - 14:59




















 ❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.



Abi’ continuait ses recherche mais n’arrivait pas bien a ciblé correctement ce qu’il fallait chercher, sa tête lui faisait encore mal et elle n’arrivait pas à suffisamment se concentrer. Sousuke lui avait légèrement sourit avant d’aller ranger les courses, cela était vraiment gentil de sa part, il revient assez vite et s’assit aux pieds de la jeune fille comme elle l’avait fait un peu plus tôt. Il lui adressa la parole doucement en lui disant que quoi qu’il dise, elle n’avait rien fait de mal et que s’il ne la croyait pas c’est que quelque chose ne tournait pas rond chez Kirito. Elle était tout à fait d’accord avec lui, mais, Kirito n’allait pas rester un prétendant éternellement, surtout pas après avoir forcé Abi’ a se servir de ses pouvoirs alors que sa vie peut-être en danger quand elle le fait.

Après un moment de silence Sousuke demanda si elle trouvait des choses intéressantes, comment lui dire qu’elle avait encore trop mal à la tête que pour chercher correctement. Mais elle voulait savoir pourquoi précisément quand la famille noble avait disparu, ses propres parents lui avait imposé des prétendants, peut-être que c’était une coïncidence ou pas. Elle donna le portable à son partenaire et lui parla doucement.

- Tu peux regarder tout ce que tu veux. J’ai encore trop mal à la tête pour dire de me concentrer correctement sur ce que je recherche. De plus je ne pense pas qu’on recherche la même chose dans ses dossiers.

Elle descendit du canapé et s’assit à côté de lui, lui faisant un petit sourire faible, elle prit son téléphone et envoya un mail a ses parents pour qu’ils retirent Kirito de ses prétendants en leurs expliquant la situation. Abi’ avait à peine reposé son téléphone que celui-ci bipa pour lui annoncer qu’elle avait reçu un mail, elle le prit et lu le mail en souriant. Ses parents avaient accédé à sa requête et Kirito quittait dès à présent son manoir, bien entendu, il était précisé qu’il chercherait quelqu’un pour le remplacer.

- Voilà, Kirito est partit de chez moi, mes parents ont été compréhensifs. Bon, ils ont précisé qu’ils lui chercheraient un remplaçant mais ça va.

Regardant un peu le jeune homme elle hésita un moment puis lui demanda ce qu’elle ne pouvait pas faire, elle commençait de récupérer ce qui la rassurait, même si elle n’avait pas utilisé son pouvoir très longtemps, cela lui avait causé un mal de tête et un saignement de nez. Elle regardait ce que faisait le jeune homme sur le pc et fini par lui demander.

- Est-ce que cela te dérangerais de voir s’il y a un lien entre le faite que mes parents m’imposent des prétendants et le fait que la famille noble ai disparu. Peut-être que ce n’est qu’une simple coïncidence mais si jamais il y a un lien, on le trouvera sur le site que je t’ai donné.

Elle le regarda et lui sourit, elle ne voulait pas le forcer, s’il n’avait pas envie, elle comprendrait parfaitement, ce n’était pas agréable pour lui d’avoir mal à la tête dès que quelque chose titillait sa mémoire. Dans un sens elle était contente de ne pas avoir le même pouvoir mais d’un autre, elle ne savait pas quoi faire pour l’aider et cela était ennuyeux.

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Mer 13 Jan - 19:34

Qui suis-je?

P
endant un moment, nous restâmes ainsi, silencieux. Pour ne pas la déranger dans ce qu'elle faisait, je ne lui posai pas de question. En même temps, je n'étais pas certain d'en avoir. En avais-je. Oui, une ou deux, mais elles n'étaient pas très utiles.
Après que j'eus fait mon commentaire concernant son prétendant, elle me donna l'ordinateur, m'invitant à fouiller et regarder tout ce que je souhaitais sur le site qu'elle avait ouvert. D'après elle, on était à la recherche de la même information. Bien que je ne compris pas pourquoi elle pensait cela, je ne répondis pas. J'avais peur d'effectuer les recherches par moi-même, mais elle ne pouvait pas se concentrer à cause de la migraine causée par l'utilisation de son pouvoir. Je comprenais cela. Je pris donc ce qui m'appartenait et la laissai s'assoir près de moi, à même le sol, me souriant faiblement. Et lorsqu'elle prit son téléphone, je me mis à surfer doucement sur le site qu'elle avait ouvert. Là, j'appris quelques informations intéressantes en soit mais qui n'était pas l'objet de mes recherches. Je fis cela jusqu'à ce que le téléphone de ma partenaire bip. Sur ses lèvres, un sourire de satisfaction naissait. Je me demandai pourquoi, mais n'eus pas le temps de le lui demander : elle m'apprit rapidement que Kirito n'était désormais plus un de ses prétendants (soulagement) mais que ses parents lui en trouverait un autre pour le remplacer (pincement au coeur). Bien que cela ne semblait pas la déranger, j'avais quelque chose qui me disait que sa place n'était pas avec un de ses étrangers qui me déplaisaient au plus haut point. Mais pourquoi donc avais-je cette impression bien arrêtée? Mais qu'est-ce qui clochait chez moi?!

Quelques instants plus tard, elle focalisa à nouveau son attention sur le site, observant certainement ce que je faisais, et me demanda si je pouvais voir s'il y avait un lien entre le fait que ses parents lui impose des prétendants et la disparition d'une famille noble. Elle précisa ensuite que ce ne pouvait être qu'une coïncidence, mais j'avais la sensation qu'elle n'y croyait pas vraiment. Elle me souriait et je trouvais cela réconfortant. Pourtant, j'avais peur malgré mon envie de savoir. Je mis donc ma tête en arrière et fermai les yeux pour me calmer, me concentrer et me donner du courage. Laissant mes expérience en informatique m'apporter de la force et de la confiance, je pris une grande inspiration et pris le temps d'expirer doucement en relevant la tête. Rouvrant les yeux, je me mis à pianoter rapidement sur mon clavier en murmurant :

- C'est partit, princesse. Voyons ce que nous pouvons trouver...

Ce fut l'affaire de quelques minutes avant que je trouve ce fameux lien. Un lien qui correspondait avec mes sensations, mes envies et mes pensées. La famille disparue la veille du jour où j'avais été trouvé sur la plage avait un fils nommé Sousuke. Sousuke Tachibana. Ce dernier était fiancé à la fille unique de la famille Talin. Et, comme si tout était inéluctable, que les coïncidences n'existaient pas, le logo de la famille disparue était le même que sur les vêtement que je portai quand on m'avait recueilli. Alors que les informations atteignaient ma compréhension, une nouvelle migraine apparut. Celle-ci fut aussi violente, si ce n'était plus, que la précédente. Je me pris la tête entre mes deux mains en serrant les dents et les mâchoires. Je me recroquevillai tant que mon ordinateur glissa de mes genoux. Est-ce qu'il atterrit à terre? Je n'en savais rien et, à ce moment-là, c'était le cadet de mes soucis. Alors comme ça j'étais certainement le fils de cette famille noble? Quelle blague! Mais que s'était-il passé? Pourquoi avais-je si mal?


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Sam 23 Jan - 15:01




















 ❝ Qui suis-je? ❞
Avec Sousuke.



Abi’ regardait le jeune homme, il avait posé sa tête en arrière, elle se demandait s’il allait toujours bien ou si son mal de tête était revenu. Il dit alors c’est partit et appela Abigaïl, princesse ce qui la surprise. Il dit aussi qu’ils allaient voir ce qu’ils trouvaient, la jeune fille le regarda pianoter sur son clavier, elle regardait l’écran puis ferma les yeux doucement, sa migraine ne voulait pas passer et cela l’énervait plus qu’autre chose, surtout qu’elle devait prendre soin de Sousuke vu que lui n’allait pas bien non plus. Quand elle ouvrit les yeux, elle regarda le jeune homme pour voir s’il allait bien, mais il fixait l’écran puis d’un coup se prit la tête entre les mains, elle rattrapa de justesse le portable qui allait tomber par terre et le posa sur la table basse. Abi’ se tourna vers le jeune homme ensuite, il n’avait pas l’air bien du tout, elle n’aurait pas dû lui demander de faire les recherches, elle n’avait pas vu s’il avait trouvé quelque chose, mais apparemment si. Il était en boule et elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire, pire, elle commençait à paniquer, elle alla chercher un gant de toilette dans la salle de bains et le mouilla avec de l’eau froide, une fois tordue, elle revint avec.

Elle s’assit à côté de Sousuke, les larmes aux yeux, c’était de sa faute s’il était comme ça, elle aurait dû faire les recherches elle-même, elle lui caressa un bras doucement pour lui indiquer qu’elle était là, elle voulait l’aider sans savoir quoi faire. Quand elle remarqua que sa migraine diminuait et qu’il lâchait peu à peu sa tête, elle le laissait allonger par terre, s’assit à côté de lui et posa la tête de Sousuke sur ses jambes, elle posa ensuite le gant froid sur son front, des fois ça aidait à diminuer le mal de tête. Elle espérait surtout ne rien aggraver, elle n’avait pas voulu lui faire du mal, aussi elle referma le portable pour ne pas qu’il regarde le site et recommence à avoir mal.

- Je suis désolé Sousuke, j’aurais dû faire les recherches moi-même.

Elle lui caressait les cheveux doucement les oreilles baissées et le visage triste, elle ne savait pas quoi faire pour l’aider, elle avait les larmes aux yeux, mais essayait de ne pas le montrer au cas où il ouvrirait les yeux, elle ne savait même pas s’il était conscient ou pas, elle restait là à lui caresser les cheveux avec douceur. La jeune fille espérait vraiment qu’il allait aller mieux, elle l’espérait de tout son cœur, si cela ne le dérangeait pas, elle resterait chez lui un moment pour l’aider.

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Mer 18 Mai - 9:38

Qui suis-je?

A
côté de moi, je sentis du mouvement sans parvenir à le définir avec exactitude. Je n'arrivais pas à me concentrer tant la douleur était lancinante. Pour ne pas aggraver les choses, et parce que j'avais l'espoir que je me reprenne rapidement, je ne forçai pas. Même lorsque ma partenaire m'allongea avec douceur sur le sol, posant ma tête sur ses genoux, je n'opposai aucune résistance, l'aidant même par de petits mouvements simples et maladroits lorsqu'il fallu me tourner. La tête posée sur ses genoux, je sentis un gant frais se poser sur mon front. Doucement, tout cela ma permis de retrouver mon calme. Je devais avouer que j'aimais beaucoup la présence d'Abigaïl qui me paraissait apaisante, entre autres.

Quand j'entendis ses excuses, j'ouvris lentement les yeux. Légèrement aveuglé par la lumière, je les crispai le temps de m'habituer avant de lui faire signe que je ne lui en tenais pas rigueur.

- T'inquiète pas, lui répondis-je d'une voix rauque, basse et étonnamment neutre, bien que la douleur soit forte, je veux avancer. Je veux savoir ce qu'il s'est passé pour comprendre... Comprendre pourquoi je pense certaines choses alors que cela n'a aucun sens, comprendre d'où je viens, et, peut-être, comprendre pourquoi j'ai ces migraines. Parce que je peux te l'assurer, ça ne vient pas de mon pouvoir.



Suite à cela, je tentai un sourire qui se révéla être une grimace. J'abandonnai donc l'idée de paraître plus aimable (bien que ce fut mon souhait) et je tentai de me relever doucement.

- Merci pour le gant, fis-je en plaquant ce dernier sur ma tempe droite, endroit où la douleur était la plus forte.

Maladroitement, je me mis ensuite à arpenter la pièce jusqu'à arriver à une fenêtre par laquelle je pouvais observer la rue inondée par la pluie. Je n'arrivais pas à tenir en place ni à réfléchir avec cohérence. Je n'étais même pas certain de la cause de mes migraines. Mon passé enfoui en était la cause, de cela j'en étais persuadé. Mais dans quelles circonstances? Quelles éléments en étaient le déclencheur? Je tentai pendant plusieurs minutes de comprendre cela, sans succès, le regard fixé sur l'extérieur. Puis, reportant mon attention sur le jeune femme, je réussis à lui parler à coeur ouvert, bien que les émotions ne furent pas au rendez-vous.

- Je suis désolé pour mon attitude. J'ai du mal à me faire aux questions qui se posent à moi et j'ai peur de continuer malgré mon envie de connaître la vérité. Je me doute que ce ne doit pas être facile pour toi...

Sur cette dernière phrase, je ne sus pas comment réagir. C'est pourquoi mes gestes ne reflétaient pas mes mots bien qu'ils ne furent pas parlant pour le contraire non plus.
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