Eylam M.Allister: L'esprit ailleurs[FINI]

Son caractère, son caractère...
Eylam est un jeune homme indifférent à presque toutes les choses sur cette terre trouvant la vie parfois stupide, ne préférant se mêler de rien, il ira seul dans son coin, ressemblant à un solitaire au grand détriment de ses parents qui n'y peuvent rien.
Presque muet, Eylam ne parle que rarement, c'est-à-dire, lorsqu'il se sent obligé, convaincu que discuter ne sert pratiquement à rien et malheureusement, on ne sait pas pourquoi il pense ainsi, peut-être est-ce par le fait que ses parents pensaient ainsi ? Ou qu''en réalité, lui-même ignore la raison ? On ne sait pas, cela restera sans doute un mystère.
Quand on le rencontre, on a tendance à croire que c'est une personne paresseuse, mais lorsqu'on l'observe un peu mieux, on commence à se poser des questions, l'est-il vraiment ?
Pas très émotif, il ne sourira jamais pour un rien, encore faudrait-il qu'il veuille sourire, mais bon, il reste un être humain, et même si dans certains moments ça l'horripile, il y a des fois où des petits rires inattendus surgissent à son grand dam.
Rêveur, Eylam semblera souvent ailleurs lorsqu'on essayera de l'aborder ou qu'on discutera avec lui, ce n'est pas toujours voulu, c'est une mauvaise habitude chez lui qu'il faut parfois ignorer, même si cela semble difficile.
En fait, Eylam est un jeune homme qu'on ne peut pas vraiment cerner ce qui peut être légèrement frustrant, on ne peut pas savoir s'il est gentil ou méchant, paresseux ou travailleur, ça reste un mystère, autant pour lui que pour nous.

Eylam est un jeune garçon de grande taille et aux cheveux mi-longs, noir ébène, même couleur que ses yeux semblant attirer toutes les personnes qui croisent son regard vide.
Son visage est souvent illuminé par un sourire qui pourrait de temps en temps, faire froid dans le dos, car même en étant de mauvaise humeur, il sourira tout de même, pourquoi ? On en sait rien, c'est devenu une étrange habitude chez lui.
La peau pâle et douce, il prend la plupart de son temps sous le soleil, aussi bien pour peindre que pour bronzer légèrement, même si ses tentatives sont toujours un échec, mais qu’importe, il recommencera sans même être déçu.
Lorsqu’on le rencontre pour la première fois, on remarque très vite sa démarche assurée, se tenant droit et la tête toujours haute, il peut parfois donner l’impression d’être arrogant, mais en réalité, il est tout simplement décontracté.

- Ne jamais faire une différence entre les hybrides et les humains…

Tels étaient les mots de ton défunt père avant de mourir, pourquoi ? Tu ne sais pas, tu n’étais qu’un jeune enfant à l’époque, qu’est-ce que ces choses pouvaient bien te faire à ce moment-là ? Rien, tu t’en moquais. Tu aurais préféré que ton père te dise une dernière fois qu’il t’aimait ou te sert dans ses bras, Non, il avait gâché ses dernières paroles pour un rien et ça, ça te mettait en rogne. À l’époque, tu t’en contre-fichais des hybrides, leurs existences étaient pour toi, quelque chose d’insignifiant tout comme celle des humains, ce n’était pas important à tes yeux, mais tu sentais que c’était bien le contraire pour ton entourage, mais pourquoi ton père te disait cela ? Sans doute faisait-il référencer à l’hybride qu’il avait acheté il y a longtemps, il semblait si l’apprécier, mais toi, tu ne faisais comme si elle n’était pas là, que les rires que tu entendais n’était que les fruits de ton imagination et que sa frimousse n’était que mirage. Pendant des années, tu ne su plus pour quelle raison, tu étais dans ce monde complètement insensé, un immense vide était en toi et peu à peu, tu te renfermais un peu plus sur toi-même, commençant par maudire ton père de t’avoir laissée, ta mère pour t’avoir fait naître et les hybrides, pour avoir été le dernier sujet de ton père, oh oui, tu les maudit, tu avais une telle rage envers eux, pourtant, tu n’avais pas vraiment de raison. Mais bien sûr, un jour, tu trouvas la réponse à ta question, c’était comme un petit rayon de soleil venant t’éclairer alors que tu étais dans l’ombre, tu découvris la passion pour la peinture, un simple coup de pinceau sur une jolie toile blanche t’avait montré les raisons pour lesquelles tu étais ici et non aux côtés de ton père.Tu te mis à peintre et à peindre sans pouvoir t’arrêter, laissant la rage, la colère et la haine se dessiner sur ta toile, tu avais trouvé le moyen de te débarrasser de toutes tes mauvaises pensées et tu compris alors une chose : la vie était faite d’injustice et d’erreur, l’injustice se trouvait juste devant toi, juste en observant les hybrides et les erreurs étaient chaque être vivant. C’est donc après cela que tu levas les yeux vers le ciel et murmuras tout doucement :

-N’ai crainte, je ne ferais aucune différence entre nos espèces, je serais juste… Indifférent à tous ces soucis…